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Bush maintient le cap en Irak contre vents et marées
le 27 août 2007 à 00h00
Le président américain George W. Bush maintient le cap, contre vents et marées, réaffirmant son opposition à un début de retrait des troupes américaines d’Irak, à deux semaines de la publication d’un rapport d’étape crucial. « Nos nouvelles opérations n’en sont qu’à leurs débuts », a déclaré samedi dernier le président américain dans son allocution radiophonique hebdomadaire, alors que la pression monte tous azimuts en faveur d’un retrait graduel des soldats américains du bourbier irakien. « Les succès des derniers deux mois ont démontré que les conditions sur le terrain peuvent changer, elles sont en train de changer », a poursuivi M. Bush.
M. Bush n’a pas attendu la publication du rapport d’étape, pourtant perçu comme décisif, sur sa nouvelle stratégie en Irak. Le général David Petraeus, commandant de la force multinationale en Irak, et l’ambassadeur des États-Unis à Bagdad, Ryan Crocker, doivent dire, à la date symbolique du 11 septembre, si les efforts des quelque 160 000 soldats désormais déployés sur le terrain ont porté leurs fruits, alors que les États-Unis ont déjà perdu près de 3 800 militaires dans une guerre de plus en plus impopulaire. Quelles que soient les conclusions de ce rapport crucial, la Maison-Blanche ne prévoit de toute façon pas de changement majeur dans sa stratégie avant le début de l’année prochaine, affirme samedi le Washington Post, citant des responsables américains ayant requis l’anonymat. Si nombre d’entre eux disent que rien n’a filtré du rapport du général Petraeus, même en privé, ces responsables pensent qu’il devrait mettre l’accent sur des améliorations notables en matière de sécurité depuis l’année dernière. Mais le rapport devrait aussi tracer les grandes lignes d’un nouveau plan « d’après-renforts », selon ces responsables de la Maison-Blanche.
Un haut responsable s’attend à ce que la présence américaine revienne, d’ici à un an, à environ 130 000 hommes. « Nous savons tous qu’il y aura une solide présence à long terme des troupes, qui survivra à ce président », a-t-il ajouté dans le Post.
Au sein de la hiérarchie militaire, le débat porte davantage sur le rythme du redéploiement que sur le retrait lui-même, affirmait samedi le New York Times. Selon le journal, les commandants sur le terrain sont favorables à un retrait progressif, tandis que les hauts responsables du Pentagone souhaitent un important redéploiement.
Le président américain George W. Bush maintient le cap, contre vents et marées, réaffirmant son opposition à un début de retrait des troupes américaines d’Irak, à deux semaines de la publication d’un rapport d’étape crucial. « Nos nouvelles opérations n’en sont qu’à leurs débuts », a déclaré samedi dernier le président américain dans son allocution radiophonique...
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