Futur et passé (re)composé LES SORTIES DE LA SEMAINE

Evan Almighty,de Tom Shadyac Avec Steve Carell et Morgan Freeman. Evan Baxter et sa femme Joan entament un nouveau départ dans leur vie. Cet ex-présentateur vedette de la TV est devenu député. Il va demander à Dieu de l’aider dans ses nouvelles responsabilités et, si possible, à changer le monde. Prière fortuite ? Sans conséquence, penserait Baxter. Eh bien non. Dieu a bien reçu l’appel et entend y répondre. Sous les traits encore une fois de Morgan Freeman, le Tout-Puissant apparaît à Evan et le charge d’une mission presque impossible. Il devra construire une arche et prendre les bêtes par couples, car un second déluge se prépare. Dans cette comédie, faisant suite à Bruce Almighty, Steve Carell reprend le rôle que Jim Carrey a refusé. Difficile de remplacer Master Jim dans ses facéties et son jeu unique, mais Carell a relevé le défi et le résultat est assez bon. L’épisode de l’arche est aussi impressionnant sachant surtout les frais qu’a coûtée sa reconstitution. Avec également John Goodman, dont la présence est toujours notable, Evan Almighty fait passer du bon temps. GRAND CINÉMA ABC, CINÉMACITY, EMPIRE DUNES/GALAXY/SODECO, FREEWAY, KASLIK Planet Terror, de Robert Rodriguez Avec Rose McGowan, Freddy Rodriguez et Josh Brolin. Dans une petite ville (un peu glauque), un couple de médecins, William et Dakota Block, constatent que leurs patients sont soudain frappés par la gangrène et affichent tous un regard vide et inquiétant. Mais ce ne sont pas les seuls signes bizarres qui apparaissent dans cette bourgade isolée. La nuit, il semble que des personnages à l’aspect étrange surgissent de nulle part. De son côté Cherry, une jeune « go-go girl », rencontre son ex-petit ami dans un bar où le restaurateur n’a qu’un seul souci : trouver une marinade à son barbecue. Cherry sera la victime d’une attaque nocturne et y perdra sa jambe. Tandis que la maladie prend de l’ampleur et la folie gagne la ville, une poignée d’indestructibles, dont Cherry et son copain Wray, vont aller en guerre contre ces zombies. Dans ce retour aux séries B qui ont bercé son enfance, Robert Rodriguez a choisi pour accompagner son copain Tarentino dans le genre Grindhouse, un sujet où les morts-vivants (zombies) ont la part belle. Hémoglobine à gogo, pustules et boursouflures par milliers ainsi qu’explosions de crânes et jets d’organes sur des pellicules qui grincent. Un festival d’horreur qui est le label de l’auteur de Sin City et qui jouit d’un certain public sachant prendre l’image cinématographique au second degré. Pour ceux qui ne veulent pas faire l’effort, s’abstenir. S’abstenir sérieusement. CONCORDE, ZOUK, ABRAJ, SAINT-ÉLIE