Malgré les 138 soldats tués, les villages meurtris des environs de Nahr el-Bared serrent les...
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Malgré les morts, la ferveur autour des soldats
le 20 août 2007 à 00h00
Dès ses 18 ans, Abdel Karim Hussein a rejoint l’armée libanaise. Un an plus tard, il quittait sur un brancard le camp de Nahr el-Bared, blessé à la tête. Mais le jeune soldat est prêt à repartir à la bataille, « à se battre jusqu’au dernier souffle », rapporte Sylvie Groult de l’AFP.
Malgré les 138 soldats tués, les villages meurtris des environs de Nahr el-Bared serrent les rangs autour de l’armée, engagée depuis trois mois dans une guerre d’usure contre Fateh el-Islam.
Abdel Karim venait de passer 18 jours à Nahr el-Bared, à 23 ans.
Ce village de Bebnine, à quelques kilomètres à l’est de Nahr el-Bared, a perdu neuf soldats. Les photos des « chahids » sont accrochées les unes au-dessus des autres sur les poteaux électriques.
« Après trois mois de combats, les soldats ont le moral au plus haut. Ce ne sont pas des lâches. Quand l’un d’eux est blessé, cela leur redonne courage », affirme Abdel Karim.
À quelques centaines de mètres du champ de ruines où claquent les tirs et s’écrasent les obus, camions et voitures circulent comme à l’ordinaire sur l’autoroute menant vers la Syrie.
Seul un des deux côtés est fermé sur quelques centaines de mètres, réservé aux jeeps et camions militaires.
Au bord de la route, les soldats, baluchon sur l’épaule, rejoignent le camp, discutent en groupe, partent en permission.
Sur les huit fils de la famille Hussein, deux sont des soldats, comme dans la plupart des foyers du Akkar, vivier de recrues pour l’armée.
« Quand j’ai envoyé mon fils à l’armée, je savais qu’il était en danger, mais le pays est plus important », raconte en souriant Mariam, 41 ans, la mère de Abdel Karim.
Elle ajoute : « Dès que le téléphone sonnait, dès que l’on frappait à la porte, nous redoutions une mauvaise nouvelle. Mais nous devons croire en notre destin et nous débarrasser de ces terroristes. Tous les soldats sont nos enfants, et nous sommes prêts à envoyer au combat encore plus de martyrs. »
Dès ses 18 ans, Abdel Karim Hussein a rejoint l’armée libanaise. Un an plus tard, il quittait sur un brancard le camp de Nahr el-Bared, blessé à la tête. Mais le jeune soldat est prêt à repartir à la bataille, « à se battre jusqu’au dernier souffle », rapporte Sylvie Groult de l’AFP.
Malgré les 138 soldats tués, les villages meurtris des environs de Nahr el-Bared serrent les...
Malgré les 138 soldats tués, les villages meurtris des environs de Nahr el-Bared serrent les...
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