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Actualités - CHRONOLOGIE

Amal continue de miser sur l’initiative Berry

À l’occasion d’une remise de diplômes organisée sous le patronage du mouvement Amal, le député Ali Bazzi a relevé que « tout le monde au Liban demande si de prochaines éclaircies vont avoir lieu ». « De notre côté, nous osons affirmer que nous ne sommes pas pessimistes parce que celui qui a pu remporter une victoire sur l’ignorance (...) et l’occupation est capable de remporter la victoire sur cette crise », a souligné M. Bazzi, avant de faire remarquer que « nombreux sont ceux qui viennent dans notre pays, mais aucune pression réelle n’a encore été exercée sur les différentes forces politiques qui existent au Liban ». Dans ce cadre, le député Amal s’est interrogé sur « ce que le président Berry peut faire » dans ce climat. Pour M. Bazzi, les différentes parties doivent faire un effort aussi de leur côté et « rencontrer M. Berry à mi-chemin ». Se prononçant lors d’une autre cérémonie à Mayss el-Jabal, le député Ali Bazzi a estimé que « l’unité sur la scène interne et la stabilité, ainsi que la préservation de la paix civile et la participation forment le cœur du Liban sans lequel ce pays n’existerait pas ». « Nous sommes destinés à nous entendre et à consentir une participation » à toutes les forces politiques du pays, « nous sommes pour l’unité et la participation, et contre le chaos », a indiqué M. Bazzi. Le ministre démissionnaire de la Santé, Mohammad Jawad Khalifé, a indiqué pour sa part que « l’entente » en ce qui concerne le dossier de la présidence « est nécessaire, et la sortie de la crise est possible seulement par le biais de l’entente ». Le ministre a néanmoins mis en garde contre les complications, soulignant que « nous nous dirigerons vers un grand problème si le vide se produit et si chaque camp choisit de prendre des décisions dures ». « Le dossier de la présidence n’est pas facile à gérer et nécessite un travail acharné parce qu’il s’agit d’une échéance importante qui survient dans un climat très délicat. Il semble que le Liban soit à une étape charnière de son histoire. » Pour toutes ces raisons, M. Khalifé a estimé qu’il était nécessaire de « donner au compromis toutes ses chances ». Le chef du bureau politique du mouvement Amal, Jamil Hayek, a de son côté fait savoir que le président de la Chambre et chef du mouvement Amal, Nabih Berry, allait « poursuivre le processus d’entente, et l’échéance présidentielle servira de point de rencontre et d’entente pour tous les Libanais ». Pour M. Hayek, M. Berry continuera d’œuvrer afin de « préserver le processus démocratique », mettant en garde tous ceux qui comptent « pirater l’échéance présidentielle ». Le membre du bureau politique du mouvement Amal, Hani Kobeyssi, a quant à lui déclaré que « l’entente à laquelle appellent tous ceux qui s’inquiètent pour la destinée du Liban et pour la coexistence de ses fils n’est pas un péché », et l’union nationale « n’est pas une trahison mais la colonne vertébrale de l’existence du Liban ». Pour le député Kassem Hachem, « le paysage politique inquiète tous les Libanais, surtout à l’aune du discours politique tendu qui est en train d’être adopté ». Et le député de poursuivre qu’ « en dépit de la lueur d’espoir qui a émané de l’initiative menée par le président Berry, la situation se complique de plus en plus à cause de la politique d’entêtement et d’orgueil adoptée par l’équipe au pouvoir et son refus du principe de participation ». M. Hachem a ainsi fait savoir que « le salut du Liban passe par la mise en place d’un gouvernement d’union nationale qui pavera la voie à un consensus national pour parvenir à l’échéance présidentielle dans un climat positif ».
À l’occasion d’une remise de diplômes organisée sous le patronage du mouvement Amal, le député Ali Bazzi a relevé que « tout le monde au Liban demande si de prochaines éclaircies vont avoir lieu ». « De notre côté, nous osons affirmer que nous ne sommes pas pessimistes parce que celui qui a pu remporter une victoire sur l’ignorance (...) et l’occupation est capable de...