Ces prêts hypothécaires (mortgages en anglais) ont été consentis à des millions de ménages américains à la situation financière...
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Wall Street en pleine cure de désintoxication
le 13 août 2007 à 00h00
Les institutions financières de Wall Street qui se sont jetées à corps perdu dans le marché des prêts hypothécaires à risques (subprimes) sont maintenant en pleine cure de désintoxication après les pertes qu’elles ont essuyées dans ce secteur.
Ces prêts hypothécaires (mortgages en anglais) ont été consentis à des millions de ménages américains à la situation financière fragile, alors que la bulle immobilière battait son plein aux États-Unis au début des années 2000.
Le fait qu’ils étaient assortis de taux d’intérêt élevés dans un environnement de faible rémunération de l’argent les rendaient particulièrement attirants pour les banques et les investisseurs.
Mais le retournement du marché immobilier a transformé cette poule aux œufs d’or en nasse, tant pour les acheteurs de logements que pour les banques.
La première banque d’affaires de Wall Street à reconnaître avoir perdu beaucoup d’argent a été Bear Stearns à la mi-juin. Le responsable de son département courtage, Warren Spector, en a fait les frais et a été remplacé au début du mois.
La Commission des opérations boursières américaine (SEC) épluche les comptes des autres grandes banques de Wall Street pour vérifier si elles n’ont pas dissimulé des investissements douteux.
Les plus touchés sont toutefois les organismes de crédit hypothécaire. American Home Mortgage Investment a dû licencier la quasi-totalité de ses quelque 7 000 employés et se mettre en faillite alors qu’il avait encore accordé pour près de 60 milliards de dollars de prêts en 2006.
Countrywide Financial a prévenu jeudi dernier que ses résultats financiers pourraient être sévèrement amputés, qualifiant la situation dans le secteur de « sans précédent ». Dernière victime en date de la crise, HomeBanc a demandé vendredi son placement sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. La société d’Atlanta avait annoncé deux jours plus tôt la vente de la plupart de ses actifs à Countrywide Financial, le numéro un américain du crédit immobilier, et l’arrêt de ses opérations.
HomeBanc a chiffré ses actifs à 5,1 milliards de dollars et ses dettes à 4,9 milliards.
Des documents réglementaires affichés sur son site Web révèlent que BNP Paribas, Deutsche Bank et Commerzbank figurent parmi ses créanciers.
La liste comprend DB Structured Products, division de produits structurés de Deutsche Bank, et la filiale Fortis Capital Corporation du groupe belgo-néerlandais Fortis.
HomeBanc n’a pas précisé ce qu’elle devait à chacun de ses 40 principaux créanciers, parmi lesquels figurent des filiales de grandes banques américaines comme JP Morgan Chase, KeyCorp et US Bancorp.
Le principal actionnaire de HomeBanc est FMR, maison mère de Fidelity Investments, avec 8,53 millions d’actions, soit environ le sixième du capital du groupe.
Les institutions financières de Wall Street qui se sont jetées à corps perdu dans le marché des prêts hypothécaires à risques (subprimes) sont maintenant en pleine cure de désintoxication après les pertes qu’elles ont essuyées dans ce secteur.
Ces prêts hypothécaires (mortgages en anglais) ont été consentis à des millions de ménages américains à la situation financière...
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