Domenech : « J’aurais
pu être Materazzi »
Le sélectionneur Raymond Domenech a lancé qu’il aurait « pu être Materazzi, l’homme du match », pour, en finale de la Coupe du monde, marquer « un but, (faire) virer le meilleur joueur adverse et (marquer son) tir au but », dans un entretien paru dans Le Parisien hier.
« Allez : j’aurais pu être Materazzi », a lâché le sélectionneur, habitué des bons mots et provocations. « En finale de Coupe du monde, tu marques un but, tu fais virer le meilleur joueur adverse et tu marques ton tir au but, détaille-t-il. On peut me dire ce qu’on veut sur Pirlo, Materazzi, c’est l’homme du match. » Autre contre-pied, le sélectionneur ne se focalise pas sur l’Italie-France du 8 septembre à Milan, dans le cadre des qualifications pour l’Euro 2008, estimant que ce match « ne compte pas ».
« (Le match amical) Slovaquie-France du 22 août servira à cela : rassembler tout mon groupe pour l’Écosse, les îles Féroé et la Lituanie, enchaîne-t-il. Je dirai aux joueurs : “préparez-vous pour ces matchs-là. Si vous ne vous préparez que pour Italie-France, on est morts !”. Si on obtient un résultat en Italie, tout le monde croira qu’on est qualifiés. Pourtant, non, ce n’est pas vrai. »
En l’absence de Grégory Coupet, son gardien numéro 1 indisponible quatre mois, Domenech parle de son remplaçant désigné, Mickaël Landreau, jouant sur les mots en parlant de la taille du gardien du PSG, souvent taxé de « petit » portier conformément à une fausse idée reçue.
Landreau « est moins spectaculaire que d’autres gardiens de but, il fait un peu pataud, mais quand on me parle de sa taille, je demande toujours : qui est le plus grand entre Coupet, Barthez et Landreau : c’est Micka ». « Il dégage de la sérénité, de la tranquillité », conclut le technicien à propos de l’ex-Nantais. Au moment de la blessure de Coupet, Domenech a répété qu’il existait une hiérarchie des gardiens et que Coupet restait numéro 1, selon lui. Le coach des Bleus espère ainsi revoir le portier de l’OL en Autriche et en Suisse l’été prochain à l’Euro, une fois que la France sera qualifiée.
Michael Ballack très incertain contre l’Angleterre
Le sélectionneur de l’équipe d’Allemagne, Joachim Low, a admis hier que la participation de Michael Ballack au match amical contre l’Angleterre le 22 août dans le nouveau Wembley à Londres était très incertaine.
« J’annoncerai la composition de la sélection jeudi prochain : Torsten Frings et Lukas Podolski (le premier blessé, l’autre de retour de blessure, NDLR), n’y figureront pas, c’est sûr », a expliqué Low.
« Quant à Michael Ballack, il y a une très grosse incertitude. Cela serait vraiment dommage pour un si gros match d’être privé du duo Frings-Ballack dans l’entrejeu, mais on trouvera une autre solution », a souligné l’ancien adjoint de Jurgen Klinsmann.
Ballack, capitaine de la Nationalmannschaft, s’était blessé à la cheville gauche fin avril. Sa préparation avec son club de Chelsea en a été perturbée.
Par ailleurs, Low s’est félicité de disposer avant l’Euro 2008 « d’un éventail de joueurs sélectionnables beaucoup plus large que celui existant avant le Mondial 2006 ».
« Des joueurs comme Neuer (le gardien de but de Schalke 04), Tasci, Khedira (tous deux Stuttgart) et Pander (Schalke 04) se sont mis en évidence la saison dernière, j’espère qu’ils vont continuer à progresser », a remarqué Low.
L’Allemagne avait disputé en octobre 2000 le dernier match joué dans l’ancien Wembley, prestigieuse antre du football anglais.
L’Allemagne s’était imposée 1 à 0 dans le cadre des qualifications pour le Mondial 2002, défaite qui avait conduit le sélectionneur anglais de l’époque, Kevin Keegan, à remettre aussitôt sa démission.
Mort d’un des deux supporteurs
du River Plate blessés par balles
Martin Acro, l’un des supporteurs du club argentin de River Plate (1re div.) blessé par balles dans la matinée de mercredi, est mort hier à l’hôpital Pirovano où il était entré la veille, selon des sources médicales.
« Le patient est mort dans la matinée (de jeudi) et nous en avons informé sa famille », a annoncé à la presse Mario Visiglia, chef du service des soins intensifs de l’hôpital.
Acro, 29 ans, était un « barrabrava », l’équivalent argentin d’un hooligan, et membre d’un groupe de fans au sein duquel se livre à renfort d’armes, embuscades et agressions une lutte pour le pouvoir dans les tribunes populaires du stade de River Plate.
Osvaldo Matera, 28 ans, qui l’accompagnait au moment de l’agression, est indemne.
Selon différentes sources et enquêtes, entre 177 et 250 personnes sont mortes depuis 1939 dans des faits de violence relatifs au football.
Scholes déjà de retour
Le milieu de terrain international anglais de Manchester United Paul Scholes a effectué mercredi soir son retour sur les terrains lors d’un match amical, deux semaines seulement après avoir été opéré du genou.
Scholes, 32 ans, a participé aux 90 minutes de la victoire (4-0) des Red Devils face à Dunfermline (2e div. écossaise), quinze jours après avoir été opéré du ménisque, alors que les médecins du club avaient envisagé une indisponibilité longue d’un mois.
N’ayant ressenti aucune douleur, il est à la disposition de sir Alex Ferguson pour le premier match de la saison face à Reading dimanche à Old Trafford.
Pizarro veut être le numéro 1
à Chelsea
Le nouvel attaquant péruvien de Chelsea, Claudio Pizarro, a affirmé lors d’une conférence de presse qu’il voulait devenir l’attaquant numéro 1 des Blues en lieu et place de Didier Drogba.
Pizarro, 28 ans, que Mourinho décrit comme « l’attaquant britannique type », est arrivé libre cet été en provenance du Bayern Munich. Il va profiter de la blessure de Drogba (genou) et de Shevchenko (dos) pour être titulaire dimanche lors du premier match de la saison face à Birmingham City.
« Drogba et Shevchenko sont des grands joueurs, mais je suis en concurrence avec eux. Je ne suis pas le remplaçant de Drogba. Mon rêve est de devenir le numéro 1. Je n’ai pas peur de la rivalité avec eux », a confié l’international péruvien.
Domenech : « J’aurais
pu être Materazzi »
Le sélectionneur Raymond Domenech a lancé qu’il aurait « pu être Materazzi, l’homme du match », pour, en finale de la Coupe du monde, marquer « un but, (faire) virer le meilleur joueur adverse et (marquer son) tir au but », dans un entretien paru dans Le Parisien hier.
« Allez : j’aurais pu être Materazzi », a lâché le...
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