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Actualités - CHRONOLOGIE

En écho aux propos de David Martinon qualifiant la mission de Cousseran de « diplomatique et non politique » Le Quai d’Orsay assure que l’implication de Kouchner dans la résolution de la crise est « pleine et entière »

Paris, d’Élie MASBOUNGI Les propos de David Martinon, porte-parole de la présidence de la République, qualifiant la mission de Jean-Claude Cousseran de « mission de contacts diplomatiques et non de négociations politiques », ne signifient pas « une mise en sourdine de la tâche de l’émissaire français », a déclaré hier Pascale Andréani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères au cours de son point de presse. Répondant à une question de L’Orient-Le Jour sur ce qualificatif donné par son collègue de l’Élysée, Mme Andréani a estimé qu’il ne s’agit nullement de minimiser l’importance de la mission de l’ambassadeur Cousseran, « qui a préparé et accompagné », a-t-elle rappelé, « la réunion interlibanaise de La Celle-Saint-Cloud avant d’entreprendre une tournée dans certains pays concernés par le problème libanais, pour regagner Beyrouth » où il prépare actuellement la visite du ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, attendu dans la capitale libanaise le 28 courant. Mme Andréani a ajouté : « L’objectif reste le même, cela a été donc de faciliter le dialogue. Les rencontres, les entretiens qu’a eus M. Cousseran visent toujours cet objectif. Monsieur Kouchner sera à Beyrouth le 28 de ce mois et il y restera deux jours, et l’idée est toujours de poursuivre ce dialogue. Voilà où on en est. » La porte-parole du Quai d’Orsay a insisté, dans ce cadre, sur le fait qu’« il n’y a pas une mise en sourdine. Comme je vous l’ai déjà dit, c’est une démarche à la fois pratique, pragmatique, d’utilité, de souhait d’être à l’écoute. Il n’y a rien à changer ni en moins ni en plus ». Ainsi, pour le Quai d’Orsay, « la mission se poursuit et La Celle-Saint-Cloud a été une étape très importante car cela faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu tous les représentants des forces politiques libanaises autour de la même table. Tous ont décidé d’un commun accord de poursuivre l’exercice et M. Kouchner a annoncé qu’il y allait ». Et Mme Andréani de conclure : « Donc, voilà ce que l’on peut dire. On reste tout à fait sur cette ligne. Quand M. Cousseran sera de retour, ce qui devrait être le cas demain, on vous donnera le détail des deux jours qui sont prévus les 28 et 29 juillet. Vraiment, c’est la poursuite de ce qui a été fait et M. Cousseran est, je le répète, l’émissaire et le représentant personnel du ministre, ce qui montre bien l’implication pleine et entière du ministre Bernard Kouchner. »

Paris, d’Élie MASBOUNGI

Les propos de David Martinon, porte-parole de la présidence de la République, qualifiant la mission de Jean-Claude Cousseran de « mission de contacts diplomatiques et non de négociations politiques », ne signifient pas « une mise en sourdine de la tâche de l’émissaire français », a déclaré hier Pascale Andréani, porte-parole du ministère des...