MÉDIAS Le Printemps enferme les créateurs dans ses vitrines pour une émission TV

Jusque-là, les boutiques mettaient en vitrine leurs plus belles pièces. On y met à présent directement les créateurs ! Une émission de Paris Première, intitulée La vitrine, et le Printemps Haussmann à Paris ont tenté l’expérience. Des stylistes de renom se retrouvent enfermés dans une vitrine du grand magasin décorée par leurs soins. De quoi fortement intriguer les badauds et mettre audacieusement en lumière un nouveau programme hebdomadaire diffusé depuis le 14 avril dernier sur la chaîne câblée. Environné de l’univers qu’il a lui-même mis en scène, c’est Karl Lagerfeld qui, le premier, s’est retrouvé dans la vitrine du Printemps entouré de livres. Féru de lecture et de culture, le créateur, qui a le génie de livrer avec une carrière prolifique ses multiples talents, trônait sur un fauteuil entièrement composé d’ouvrages. Première d’une série de douze mises en scène, La vitrine de Karl Lagerfeld a été diffusée à la suite de l’émission La mode, la mode, la mode. Prescriptrice de mode et de tendances, c’est tout naturellement que l’enseigne de grands magasins s’est associée à ce programme original et décalé. Nathalie Montaldier, directrice marketing et communication externe du Printemps, commente le projet : « Véritable metteur en scène de marques, le Printemps se doit de faire vivre à ses clients des expériences de shopping uniques. Pouvoir approcher, découvrir le créateur d’une marque dans son univers en est une des meilleures illustrations. » Dans une devanture qui leur est entièrement dédiée, les personnalités de la mode donnent libre cours à leur imagination, dévoilant leurs inspirations, leurs intentions et leurs modèles. En un mot, elles s’exposent dans leur intimité créatrice au regard des passants et suscitent l’étonnement. Au fil des semaines, le Printemps Haussman accueille dans sa vitrine d’autres créateurs de renom. Au programme ? Paul Smith, Rodolphe Ménudier, Albert Elbaz, Isabel Marant, Jean-Charles de Castelbajac ou encore Antonio Marras.