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Actualités - CHRONOLOGIE

Les sorties de la semaine

k Crank, de Mark Neveldine et Brian Taylor Pour pouvoir résister le plus longtemps possible au poison qui lui a été inoculé durant son sommeil et se lancer à la poursuite des coupables, un tueur à gages doit, selon l’avis de son médecin, faire monter l’adrénaline de son corps. S’il y réussit en ce qui le concerne, par contre, côté public, c’est un flop. Au lieu d’une poussée d’adrénaline, le film tourne à la franche rigolade, voire aux situations burlesques, souvent vulgaires. C’est donc une course effrénée contre la mort qu’engage Jason Statham pendant plus d’une heure trente, enchaînant courses de voitures et boucheries en toutes sortes sur fond de taux élevé de giclement d’hémoglobine. Dans le rôle du tueur à gages, cet «action hero» britannique (auparavant mannequin et vendeur de bijoux), repéré par Guy Ritchie (Mr Madonna), puis popularisé par la saga du Transporter, conduit le film à une vitesse maximale, sans pour autant rendre les situations crédibles. Le spectateur reste donc à l’extérieur de l’action. Certaines trouvailles sur le plan de la mise en scène sont à retenir, entre autres le «split screen» façon 24 heures chrono pour concentrer l’esprit sur la bulle temps. Mais tous ces gags ne parviennent pas à assurer la réussite du film, qui n’est pourtant pas pour déplaire à un certain public. Dans le registre mélange d’humour et de violence jusqu’au point de confondre les deux, n’est pas Tarantino ou frères Cohen qui veut. Concorde, Abraj, Zouk, Saint-Élie l Gridiron Gang, de Phil Joanou Avec Dwayne Johnson, alias The Rock, dans le rôle du coach Sean Porter. Dans ce film à caractère social et sportif, un ancien footballeur, qui aide des jeunes contrevenants dans un établissement correctionnel, a l’idée de créer une équipe de football pour donner la chance à ces délinquants de se repentir et de trouver un sens à leur vie. Si les intentions du film sont de prime abord bonnes, le débat moral acceptable et les faits ainsi que certains noms, non-fictifs, très jouables, il n’en demeure pas moins que ce que nous sert Joanou est du réchauffé. Ingurgité, «regurgité», digéré ou «indigéré», ce sujet, à mi-chemin entre Remember the Titans et Coach Carter, n’apporte rien de nouveau et les rebondissements ne sont que clichés. Tout est prévisible dans cette histoire qui essaie à tout moment de faire verser quelques larmes aux spectateurs. Entre chahut, langage châtié, façon «Yo man», «Fu…» et «Bull..», et musique langoureuse, « pom-pom girls » et pègre des rues, l’action stagne ou avance en grinçant. En outre, les caractères n’ont pas été bien approfondis et il est dommage que le réalisateur n’ait pas su cerner véritablement les cicatrices profondes de ces jeunes en marge de la société. Pourtant «The Rock», ancien catcheur et interprète du fameux The Mommy, est un personnage sympathique, à l’interprétation honnête. Il aurait ainsi fallu mieux l’exploiter, surtout que Sean Porter a vraiment existé et continue d’assumer son rôle de coach. Il aurait été normal de mieux lui rendre hommage. CinémaCity, empire ABC/dunes/galaxy, freeway, ESPACE Sorties prévues pour le jeudi 18/01/2007 (sous réserves): – An American Haunting, de Courtney Salomon, avec Donald Sutherland et Sissi Spaceck. – A Few Day’s in September, de Santiago Amigorena, avec Juliette Binoche et John Turturro. – Harsh Times, de David Ayer, avec Christian Bale et Freddie Rodriguez.
k Crank,
de Mark Neveldine et Brian Taylor

Pour pouvoir résister le plus longtemps possible au poison qui lui a été inoculé durant son sommeil et se lancer à la poursuite des coupables, un tueur à gages doit, selon l’avis de son médecin, faire monter l’adrénaline de son corps. S’il y réussit en ce qui le concerne, par contre, côté public, c’est un flop. Au lieu d’une...