Cris et chuchotements,
d’Ingmar Bergman (1972)
Bergman fait le portrait de quatre femmes réunies pendant l’agonie de l’une d’elles. L’occasion d’aborder des thèmes essentiels, dont la nostalgie de la jeunesse, la peur de vivre et de mourir, les relations conjugales, les conventions de la morale puritaine, le mal, la haine et le mépris. D’une violence psychologique saisissante, le film présente également une facture parfaite. Il est effectivement structuré autour du chiffre 4 : quatre femmes (Agnès, Maria, Karin, Anna), quatre hommes (le mari de Maria, le docteur, le pasteur, le mari de Karin), quatre couleurs dominantes (rouge, vert, blanc, noir), quatre récits, les quatre saisons.
Derrière l’atmosphère sombre se cache néanmoins un message d’espoir, à savoir que la conscience du temps, l’art et l’introspection sont des moyens de vivre « la vraie vie ».
L’histoire : dans un château suédois à la fin du siècle dernier, Agnès agonise, rongée par un cancer de l’utérus. Ses deux sœurs, Maria et Karin, tentent de la soutenir mais finissent par ne plus supporter cette déchéance. Seule la servante, Anna, trouve la force d’accompagner Agnès vers la mort.
Avec Ingrid Thulin, Harriet Andersson et Liv Ullmann.
Auditorium de l’ESA, mardi 11 juillet à 20h30
PAR DYMA DEMIRDJIAN
Cris et chuchotements,
d’Ingmar Bergman (1972)
Bergman fait le portrait de quatre femmes réunies pendant l’agonie de l’une d’elles. L’occasion d’aborder des thèmes essentiels, dont la nostalgie de la jeunesse, la peur de vivre et de mourir, les relations conjugales, les conventions de la morale puritaine, le mal, la haine et le mépris. D’une violence psychologique...
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