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Actualités - CHRONOLOGIE

Turquie Après les émeutes kurdes, les combats avec le PKK

Cinq soldats et un policier turcs ont trouvé la mort lors de combats avec des rebelles kurdes dans des zones rurales du Sud-Est anatolien à majorité kurde, où le calme était revenu hier dans les villes, théâtres de violentes émeutes la semaine dernière. Deux militaires ont péri mardi dans l’explosion d’une mine posée par les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans les monts Gabar (province de Sirnak, voisine de l’Irak), a-t-on indiqué hier de source officielle. Lors des opérations de l’armée pour capturer les auteurs de l’attentat, trois autres militaires ont été abattus par les rebelles qui leur avaient tendu une « embuscade », a-t-on précisé de même source. L’attaque a en outre fait deux blessés, selon les médias. Le Sud-Est anatolien a connu plusieurs jours de graves émeutes la semaine dernière après l’enterrement de rebelles abattus par les forces de sécurité. Douze personnes ont trouvé la mort dans la région au cours de ces heurts et trois autres à Istanbul dans une attaque au cocktail Molotov menée par des sympathisants du PKK contre un bus. Le calme était revenu à Diyarbakir, principale ville de la région et théâtre des plus violents affrontements, où police et militaires assuraient une surveillance renforcée. À Istanbul, l’explosion d’une bombe a secoué hier un bâtiment abritant une permanence du parti au pouvoir en Turquie, le Parti de la justice et du développement (AKP), faisant trois blessés légers, ont affirmé des cadres du parti. Le PKK, considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’Union européenne, a multiplié ses opérations dans le Sud-Est depuis juin 2004, date à laquelle il a mis fin à un cessez-le-feu unilatéral de cinq ans. Le ministère public d’un tribunal d’Ankara a rejeté d’autre part hier une demande de rejuger son chef emprisonné à vie, Abdullah Öcalan, affirmant que les lois en vigueur ne permettent pas un nouveau procès, selon l’agence Anatolie. Plus de 37 000 personnes ont trouvé la mort dans les combats opposant les forces de sécurité turques et le PKK depuis le début de son soulèvement, en 1984.
Cinq soldats et un policier turcs ont trouvé la mort lors de combats avec des rebelles kurdes dans des zones rurales du Sud-Est anatolien à majorité kurde, où le calme était revenu hier dans les villes, théâtres de violentes émeutes la semaine dernière. Deux militaires ont péri mardi dans l’explosion d’une mine posée par les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK)...