À titre d’exemple, le chef du PSP, Walid Joumblatt, aurait repris, dans l’une de ses interventions quelque peu provocatrices, dont il a l’habitude, les thèmes qu’il développe habituellement, notamment la question des armes du Hezbollah et de l’axe...
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Quelques passages-clés de la réunion
le 03 mars 2006 à 00h00
L’extraordinaire réunion d’hier s’est évidemment illustrée par quelques moments-clés, sur lesquels il convient de revenir.
À titre d’exemple, le chef du PSP, Walid Joumblatt, aurait repris, dans l’une de ses interventions quelque peu provocatrices, dont il a l’habitude, les thèmes qu’il développe habituellement, notamment la question des armes du Hezbollah et de l’axe syro-iranien, ce qui n’a pas été sans un échange avec Hassan Nasrallah. M. Joumblatt a notamment refusé de qualifier le président syrien Bachar el-Assad « d’homme d’État », estimant qu’il était un « chef d’État ». M. Joumblatt aurait également estimé que le 13 octobre 1990 constitue « le début de l’entreprise de déstabilisation de l’État ».
Des échanges, mais toujours calmes et modérés, ont également opposé Samir Geagea à Hassan Nasrallah. Le chef des FL, qui est revenu sur son expérience carcérale, aurait indiqué au secrétaire général du Hezbollah que « la prison d’Ansar, ce n’est rien devant le ministère de la Défense ». Le chef des FL aurait également pressé le Hezbollah de se rapprocher du courant souverainiste, et sayyed Nasrallah lui aurait répondu qu’il fallait se rapprocher en base d’un programme, et que ce programme ne pouvait être la chute du régime syrien. D’ailleurs, les discussions entre le secrétaire général et les représentants de la majorité ont porté sur plusieurs points, dont la question de l’envoi de l’armée au Sud et les rapports entre le 8 Mars et le 14 Mars. Sayyed Nasrallah aurait mis l’accent sur la nécessité du dialogue pour aboutir à des solutions.
Dans le cadre de la discussion, le député Ghassan Tuéni aurait pour sa part rendu hommage au général Michel Aoun pour son document d’entente avec le Hezbollah, estimant que ce document avait été très important sur le plan du dialogue national.
Quant au député Michel Murr, dans le cadre d’un échange sur le rôle de Damas au Liban, il aurait rappelé au président Amine Gemayel une réunion à Kaslik en 1976, et durant laquelle le Front libanais aurait fait appel aux forces syriennes pour qu’elles entrent au Liban. Il aurait même cité les noms des personnalités présentes. Ensuite, il aurait rappelé à Marwan Hamadé une autre réunion avec l’ancien vice-président syrien, Abdel Halim Khaddam, en 1995-1996, et durant laquelle les députés réclamaient la prorogation du président Élias Hraoui. Le tout pour dire que la complaisance et l’intérêt ont souvent été efficaces au Liban pour convaincre les députés.
L’extraordinaire réunion d’hier s’est évidemment illustrée par quelques moments-clés, sur lesquels il convient de revenir.
À titre d’exemple, le chef du PSP, Walid Joumblatt, aurait repris, dans l’une de ses interventions quelque peu provocatrices, dont il a l’habitude, les thèmes qu’il développe habituellement, notamment la question des armes du Hezbollah et de l’axe...
À titre d’exemple, le chef du PSP, Walid Joumblatt, aurait repris, dans l’une de ses interventions quelque peu provocatrices, dont il a l’habitude, les thèmes qu’il développe habituellement, notamment la question des armes du Hezbollah et de l’axe...
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