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Les Jeux face aux problèmes de dopage et de sécurité

À trois jours de l’ouverture des Jeux olympiques de Turin, le dopage et la sécurité sont une nouvelle fois au centre des débats. Après des mois d’atermoiements, le ministère italien de la Santé italien et le Comité international olympique (CIO) se sont finalement entendus sur le sempiternel problème du dopage et les sanctions à appliquer. Mario Pescante, superviseur olympique pour le gouvernement italien, a déclaré qu’à Turin, les athlètes seront bien sous le coup de la loi italienne mais que ceux qui se rendront coupables de dopage durant les JO éviteront la prison. Les responsables de la sécurité olympique et le gouvernement ont été incapables de dévoiler une politique aussi claire en matière de terrorisme. À Rome, le ministre de l’Intérieur, Giuseppe Pisanu, a présidé une réunion sur la sécurité en réponse aux tensions apparues à la suite de la publication de caricatures du prophète Mohammad dans la presse européenne. Les caricatures suscitent de nombreuses et violentes protestations dans le monde musulman. Cette polémique pourrait rejaillir sur les Jeux olympiques qui se déroulent du 10 au 26 février. Le gouvernement et le Comité olympique n’ont pas apporté plus de détails concernant les mesures supplémentaires de sécurité dans ce contexte tendu. Mais le dopage et la sécurité ne sont pas les seuls problèmes qui préoccupent les organisateurs des Jeux. Les problèmes récurrents de circulation et la peur de voir les stades vides inquiètent vivement le Toroc. Cesare Vaciago, le directeur général du comité organisateur, a admis le fiasco de la circulation automobile dans Turin. « Il y a deux facteurs pour expliquer ces problèmes », a-t-il avancé. « Premièrement, les habitants de Turin ne savent pas encore comment fonctionnent les couloirs réservés à la circulation des navettes olympiques. Deuxièmement, les 2 000 chauffeurs volontaires se familiarisent encore avec la circulation turinoise. » Certains chauffeurs qui conduisent les navettes olympiques ne s’étaient jamais rendus auparavant dans la cité piémontaise. « Mais je suis confiant. Ces problèmes vont être résolus. Une fois réglés, je pourrai m’asseoir et regarder les Jeux », a-t-il conclu en souriant. Face au peu d’engouement affiché par les Italiens pour les JO de Turin, les organisateurs ont trouvé une solution en emmenant en bus des écoliers munis de billets à prix réduits afin d’éviter de voir des sites olympiques vides. « Les spectateurs font partie du show. Ils sont là pour mettre l’ambiance », a expliqué Valentino Castellani, président du Toroc.
À trois jours de l’ouverture des Jeux olympiques de Turin, le dopage et la sécurité sont une nouvelle fois au centre des débats. Après des mois d’atermoiements, le ministère italien de la Santé italien et le Comité international olympique (CIO) se sont finalement entendus sur le sempiternel problème du dopage et les sanctions à appliquer.
Mario Pescante, superviseur olympique pour...