THE 40 YEAR OLD VIRGIN
Judd Apatow
Andy Stitzer travaille dans un magasin d’électronique, collectionne les figurines de superhéros et regarde Survivor avec ses vieux voisins. Point. Conséquence : quand ses collègues de travail racontent leurs exploits sexuels du week-end, lui n’a rien à dire. À quarante ans, Andy est toujours puceau. L’idée est, à la base, assez marrante et aurait pu être traitée de manière plus intéressante. Ce fameux antagonisme américain : puritanisme et sexualisation de la société. Mais même si Steve Carell n’a pas la verve d’un Ben Stiller ou d’un Jim Carrey, habitués tous deux aux comédies du genre « débiles et incisives », on trouve quelques scènes sympathiques. Un film à regarder un dimanche de pluie si les pistes de Faraya sont fermées ou si on n’a rien d’autre à faire.
LADIES IN LAVENDER
Charles Dance
Les deux sœurs Widdington, Ursula et Janet (les excellentes Judi Dench et Maggie Smith), mènent une vie paisible et bien réglée dans un petit cottage isolé des Cornouailles. Un matin, alors qu’elles font leur habituelle visite de leur jardin, Ursula remarque un jeune homme échoué au bord de la mer. Elles le secourent et décident de l’héberger et de le soigner. Mais quand il se réveille, elles se rendent compte qu’il ne parle pas un mot d’anglais. Celui qui finira par se présenter comme Andrea va devenir l’attraction du village et va surtout bouleverser profondément la vie des deux vieilles sœurs. Le film se laisse voir avec beaucoup de tendresse. C’est une bien jolie promenade à faire avec deux actrices à l’indéniable talent.
THE BROTHERS GRIMM
Terry Gilliam
Le thème du film de l’ex-Monty Python est assez «encombré». En racontant l’histoire des frères Grimm (les célèbres auteurs des contes du même nom), eux-mêmes plongés dans un univers fantastique, Terry Gilliam, qui nous a habitués à nous offrir d’excellentes créations comme Brazil ou Fisher King, s’est emmêlé les pinceaux. On a l’impression que le réalisateur a au-dessus de la tête une sorte d’épée de Damoclès : la superproduction. On est dans le surfait en permanence. Tant au niveau des effets qu’avec le jeu des acteurs. Ils en font tous trois tonnes. Même Jonathan Pryce dans son rôle de « méchant » n’arrive pas à s’en sortir. Dommage, parce que les multiples références aux légendaires contes des frères Grimm et le monde féerique du film auraient pu être magnifiques. Ça se laisse quand même regarder, mais, d’un réalisateur comme Terry Gilliam, on en attendait plus.
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