En marge d’une réunion de travail hier à Bruxelles, des représentants de l’Union européenne de football (UEFA) et des parlementaires européens se sont prononcés « pour une lutte plus dure et plus efficace » contre le racisme dans les stades. Le vice-président de l’UEFA, le Norvégien Per Ravn Omdal, qui considère la lutte contre le racisme dans le football « comme prioritaire...
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Racisme au stade : l’UEFA pour une lutte plus dure
le 01 décembre 2005 à 00h00
En marge d’une réunion de travail hier à Bruxelles, des représentants de l’Union européenne de football (UEFA) et des parlementaires européens se sont prononcés « pour une lutte plus dure et plus efficace » contre le racisme dans les stades. Le vice-président de l’UEFA, le Norvégien Per Ravn Omdal, qui considère la lutte contre le racisme dans le football « comme prioritaire », a menacé les clubs « laxistes » envers le racisme « d’exclusion pure et simple » des compétitions européennes.
« L’UEFA est prête à mettre en œuvre des sanctions qui iront de l’amende à la fermeture de stade, et même à l’interdiction faite aux équipes de participer aux compétitions si des incidents devaient se répéter aux mêmes endroits », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
Cette conférence de presse intervenait après une rencontre avec des membres du Parlement européen auteurs d’une proposition de résolution visant à renforcer le combat contre le racisme.
Appel aux arbitres
Le vice-président de l’UEFA a également lancé un appel aux arbitres, certains étant coupables de ne pas être assez fermes lorsque des incidents surviennent.
« Un arbitre peut faire beaucoup (pour lutter contre le racisme). Il ne peut y avoir de banalisation. Il faut prêter davantage attention aux provocations dans les stades et ne pas hésiter à suspendre, voire arrêter définitivement les matches quand c’est nécessaire », a déclaré Per Ravn Omdal.
Le Britannique Paul Elliot, ancien joueur du Celtic Glasgow (Écosse), de Chelsea (Angleterre) et de Bari (Italie), présent mardi à Bruxelles en qualité de représentant des joueurs, s’est félicité « des intentions affichées par les instances » tout en réclamant « du concret ».
« En tant que joueur de couleur, j’ai souffert de ce fléau, de ces cris de singe qui m’étaient adressés devant mes propres parents venus m’encourager au stade », s’est souvenu Elliot, insistant sur la responsabilité de chacun (« parents, éducateurs, entraîneurs, joueurs, dirigeants ») dans la lutte contre le racisme.
Plusieurs championnats européens ont récemment été le théâtre d’insultes racistes proférées à l’encontre de joueurs, en Italie, en Espagne et aux Pays-Bas notamment. Un phénomène « sans cesse croissant », s’est inquiété Paul Elliot.
En marge d’une réunion de travail hier à Bruxelles, des représentants de l’Union européenne de football (UEFA) et des parlementaires européens se sont prononcés « pour une lutte plus dure et plus efficace » contre le racisme dans les stades. Le vice-président de l’UEFA, le Norvégien Per Ravn Omdal, qui considère la lutte contre le racisme dans le football « comme prioritaire...
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