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Lyon, forteresse imprenable en Ligue des champions

Mené 1-0 à la mi-temps du match de Ligue des champions, mercredi au stade Santiago-Bernarbeu face au Real Madrid, l’Olympique lyonnais a encore réussi à revenir à la marque (1-1), restant ainsi, depuis le début de saison, une forteresse imprenable. Leader invaincu du championnat de France avec 12 points d’avance sur son poursuivant immédiat, le Paris-Saint-Germain, l’OL vient, en outre, de fêter un an d’invincibilité en Ligue des champions, sa dernière défaite dans cette épreuve datant du 23 novembre 2004 à Old Trafford, contre le club anglais de Manchester United (2-1). Certes l’OL avait été éliminé en quart de finale l’an passé, mais le PSV Eindhoven s’était imposé aux tirs au but (1-1, 1-1, 4 à 2 aux t.a.b.). « Cela démontre la qualité de notre équipe qui évolue à un très bon niveau depuis un moment et que nous pouvons affronter sans crainte n’importe quel adversaire », estime le milieu offensif brésilien, Juninho, au club depuis juillet 2001. « Maintenant, il est difficile de conserver un tel niveau atteint avec beaucoup de travail. Rien n’est encore fait alors que nous arrivons à la mi-saison et nous devons penser que l’on peut encore progresser », ajoute-t-il. Face au Real Madrid, l’OL, mené, est parvenu à revenir à la marque pour la huitième fois de la saison (3 victoires pour 5 nuls). Seul Nantes a réussi à faire tomber l’ogre lyonnais, l’éliminant de la Coupe de la Ligue française aux tirs au but (4-3), après un nul (1-1). Expérience « Cette statistique démontre que notre expérience est plus grande aujourd’hui. C’est la sixième année que l’OL dispute la Ligue des champions et ce vécu nous permet de mieux gérer les événements et les difficultés des matches », analyse Juninho. Cette invincibilité a également été rendue possible grâce à l’efficacité de l’Olympique lyonnais, capable d’inscrire au moins un but à chacune de ses sorties. « Nous avons une formation offensive qui joue pour marquer. Nous avons toujours su nous créer des occasions que nous avons pu concrétiser au moins une fois, même s’il est arrivé que nous ne l’emportions que 1-0 », estime Juninho. De son côté, Gérard Houllier évoque « une équipe joueuse qui parfois prend des risques ». « Il arrive que cela paie », dit-il. « Il peut arriver qu’il y ait un peu de chance, mais il y a surtout beaucoup de talent et de solidarité », assure l’entraîneur. Sept fois cette saison, les changements effectués ont amené une évolution du score favorable à Lyon comme samedi face à Troyes, en championnat, avec les entrées de Florent Malouda et John Carew ou, contre le Real, mercredi, après celles de Fred et Sylvain Wiltord, auteur de la passe décisive sur l’égalisation de Carew. « Notre effectif est plus complet. La plupart des postes sont doublés. Les jeunes ont acquis aussi plus d’expérience et de confiance. Ils ont progressé », note Juninho. « Nous avons des éléments de qualité pouvant entrer à tout moment et faire la différence. Il est important que l’entraîneur sache bien gérer cet aspect-là », conclut-il. Dès demain, en déplacement à Nice, l’Olympique lyonnais remettra son invincibilité en jeu en championnat de France, une étape de plus dans sa quête d’un cinquième titre consécutif.

Mené 1-0 à la mi-temps du match de Ligue des champions, mercredi au stade Santiago-Bernarbeu face au Real Madrid, l’Olympique lyonnais a encore réussi à revenir à la marque (1-1), restant ainsi, depuis le début de saison, une forteresse imprenable.
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