Les prosyriens se piègent eux-mêmes. Ils ne veulent pas des six ici, pour un simple interrogatoire. Alors, comment organiser ensuite le procès au Liban, comment le confier aux juges du cru, comme ils l’exigent ? Siniora est bien plus avisé et conséquent avec lui-même. Comme il est partisan...
Actualités - OPINION
Pensionnats de colline (Monteverde-Roumié-Baabda)
le 25 novembre 2005 à 00h00
On dit : qui peut le plus peut le moins. Mais qui ne peut pas le moins ne peut pas le plus !
Les prosyriens se piègent eux-mêmes. Ils ne veulent pas des six ici, pour un simple interrogatoire. Alors, comment organiser ensuite le procès au Liban, comment le confier aux juges du cru, comme ils l’exigent ? Siniora est bien plus avisé et conséquent avec lui-même. Comme il est partisan d’une procédure internationale, ou panachée, jusqu’au bout, il est logique qu’au départ il trouve illogique qu’on interroge les étrangers (peut-être pas si étrangers à l’affaire, du reste) chez nous.
Mehlis le sphinx voyage, voyage puis se claquemure à Monteverde.La sécurité l’obnubile et il a certainement de quoi se faire des cheveux, au vu des menaces reçues. Mais il doit se préoccuper aussi, et surtout, de la sécurité de l’enquête. Son idée de départ, interroger les six Syriens à Monteverde, est techniquement inattaquable. Dans son QG, il peut faire venir les quatre Libanais de Roumié pour les confronter avec ses nouveaux témoins. Le retour au pénitencier pouvant éventuellement se faire alors à dix… Tous ensemble, comme jadis !
Si les autorités locales osent inculper. Ce dont on peut douter. Non pas du côté du judiciaire, impeccable jusqu’à présent dans ce dossier, mais du côté du politique. Car le pouvoir reste partagé.
En effet, on demande moins à qui vous savez de démissionner. D’ailleurs, cette requête est superfétatoire. Après Taëf, après l’assassinat de René Moawad, le Liban officiel n’a jamais rien fait d’autre que démissionner. La volonté et l’âme nationales. Aujourd’hui, il ne retrouve encore son souffle qu’à moitié. Et l’intéressé reste à Baabda, par défaut. Parce qu’il y a encore une partie prosyrienne qui le défend ? Non, parce que ceux qui ont pris le train de l’indépendance se veulent indépendants les uns des autres, question calculs. Et s’accommodent du statu quo.
Sans réaliser le tort profond qu’ils causent ainsi à la vérité, donc aux Libanais. La vérité ? Quelle vérité ? Sur l’assassinat ? Non, sur le principe qu’on ne doit jamais admettre qu’un fait accompli, comme la prorogation, a force de loi toujours. Surtout pas quand la loi force enfin son chemin de retour.
J. I.
On dit : qui peut le plus peut le moins. Mais qui ne peut pas le moins ne peut pas le plus !
Les prosyriens se piègent eux-mêmes. Ils ne veulent pas des six ici, pour un simple interrogatoire. Alors, comment organiser ensuite le procès au Liban, comment le confier aux juges du cru, comme ils l’exigent ? Siniora est bien plus avisé et conséquent avec lui-même. Comme il est partisan...
Les prosyriens se piègent eux-mêmes. Ils ne veulent pas des six ici, pour un simple interrogatoire. Alors, comment organiser ensuite le procès au Liban, comment le confier aux juges du cru, comme ils l’exigent ? Siniora est bien plus avisé et conséquent avec lui-même. Comme il est partisan...
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