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Actualités - CHRONOLOGIE

Hambourg et van der Vaart réapprennent à sourire

Depuis que le Néerlandais Rafael van der Vaart a posé ses valises à Hambourg en juillet, le HSV, qui reçoit l’AS Monaco ce soir en Coupe de l’UEFA de football, a retrouvé un maître à jouer et de l’ambition, ingrédients lui ayant permis de dominer au tournant des années 80 la Bundesliga et l’Europe. Malheureux à l’Ajax Amsterdam, traqué par la presse à scandales, van der Vaart, souvent présenté à cause de sa gueule d’ange et de sa plantureuse épouse comme le « David Beckham néerlandais », a pris un nouveau départ en rejoignant à la surprise générale Hambourg. Le HSV, qui a déboursé 5,1 millions d’euros pour recruter le « nouveau Johan Cruyff », ne peut que s’en féliciter. Van der Vaart, 22 ans, dont douze sous le mythique maillot rouge et blanc de l’Ajax, n’a pas tardé à trouver ses marques : six buts en championnat pour le milieu de terrain de poche et surtout une influence manifeste dans le jeu et les vestiaires de Hambourg. Les supporteurs du HSV l’ont d’ailleurs désigné meilleure recrue étrangère depuis un certain Kevin Keegan. Or l’Anglais Keegan est le symbole de la période dorée du HSV : avec l’ancien joueur de Liverpool, qui resta trois saisons (1977 à 1980) dans le nord de l’Allemagne, Hambourg conquiert en 1979 son premier titre de champion depuis 1960. Même après le départ du Ballon d’or 1978 et 1979, le HSV d’Horst Hrubesch porte, après ses victoires en 1982 et 1983, à six le nombre de ses titres nationaux et gagne la Coupe d’Europe des clubs champions en 1983. L’équipe-surprise Depuis, Hambourg n’a remporté qu’une Coupe d’Allemagne (1987) et une Coupe de la Ligue en 2003, flirté à plusieurs reprises avec la relégation, s’est fourvoyé dans sa politique de transferts, avant de toucher le fond en octobre 2004. Hambourg est alors dernier de la Bundesliga avec 6 points en huit journées : désargenté, en désespoir de cause, le HSV fait appel à Thomas Doll, un ancien joueur originaire de l’ex-RDA alors chargé de l’équipe réserve. Le club de la cité hanséatique finit la saison en boulet de canon pour accrocher la 8e place et retrouve l’Europe par la petite porte de la Coupe Intertoto puis de la Coupe de l’UEFA. En championnat, le HSV est l’équipe-surprise du début de saison : une 3e place à sept points du Bayern qui a enregistré sa seule défaite de la saison sur le terrain de... Hambourg (2-0). Du coup, van der Vaart intéresse le puissant Bayern Munich, à la recherche d’un meneur de jeu en cas de défection de Michael Ballack en juin prochain. « Cela serait le transfert le plus cher de l’histoire de la Bundesliga », prévient Thomas Doll, peu enclin à laisser partir l’international néerlandais (29 sélections, 5 buts) qui s’affirme également comme un pilier des « Oranje », qualifiés pour le Mondial 2006. « Nous n’avons pas commencé à construire quelque chose autour de Rafael pour le laisser partir facilement », martèle Doll. Van der Vaart s’est chargé de répondre lui-même au Bayern : « L’argent n’est pas le principal élément : il est beaucoup plus important à mes yeux de me sentir bien et c’est précisément ce que je ressens à Hambourg. »
Depuis que le Néerlandais Rafael van der Vaart a posé ses valises à Hambourg en juillet, le HSV, qui reçoit l’AS Monaco ce soir en Coupe de l’UEFA de football, a retrouvé un maître à jouer et de l’ambition, ingrédients lui ayant permis de dominer au tournant des années 80 la Bundesliga et l’Europe.
Malheureux à l’Ajax Amsterdam, traqué par la presse à scandales, van der...