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Actualités - OPINION

Mehlis la Menace

Le monde à l’envers. La Syrie qui accuse Mehlis de ne pas coopérer ! Écoutons-la : « M. Mehlis se montre rigide. Il refuse d’examiner notre proposition d’une enquête en Syrie ou sous le parrainage de la Ligue arabe au Caire. » Le pompon revient à Chareh : il veut que les interrogatoires se déroulent chez l’occupant, au Golan ! Plateau où règne un Israélien que nul n’a jamais tenté de déloger ! Le brillant ministre syrien des Affaires étrangères, qui s’est distingué par sa casuistique lors du débat à New York, en mettant en inculpation les USA pour le 11 septembre, l’Espagne pour le 11 mars ou le Royaume-Uni pour le 7 juillet, se surpasse encore. Il n’a, dit-il, qu’une seule réserve à l’égard de la 1636, le respect de la souveraineté syrienne. On se demande où elle est, cette souveraineté, quand son chef propose, dans son discours, que les témoins ou suspects syriens soient entendus en territoire juridique onusien ou au Caire. Mais le pic, c’est quand Chareh le charitable soutient qu’il ne veut pas du Liban parce qu’il ne veut pas de mal au Liban. En affirmant que la présence des six officiers dans ce pays y provoquerait des manifs et des contre-manifs, des secousses en somme. On retrouve la logique qui soutenait (à coups d’attentats, du reste) que le retrait du Liban plongerait ce pays dans cette « faouda », cette anarchie, qu’Assad réprouve. Bref dans le discours syrien, encore et toujours, une menace à peine voilée. De quoi se voiler la face, à Damas, pour ne pas voir la vraie menace : un zeste de Rice, et un geste de Mehlis. J. I.

Le monde à l’envers. La Syrie qui accuse Mehlis de ne pas coopérer ! Écoutons-la : « M. Mehlis se montre rigide. Il refuse d’examiner notre proposition d’une enquête en Syrie ou sous le parrainage de la Ligue arabe au Caire. » Le pompon revient à Chareh : il veut que les interrogatoires se déroulent chez l’occupant, au Golan ! Plateau où règne un Israélien que nul n’a...