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Actualités - REPORTAGE

Le vin de qualité, les savons « Senteurs d’Orient », les carrelages en terre cuite Le Liban sur la liste du shopping mondial établie par le « Wall Street Journal » (photos)

Généralement, il était d’usage de ramener, retour de Chine, des montres, d’Indonésie des sarongs et de Russie du caviar et des poupées gigognes… Aujourd’hui que le monde est devenu un grand village, on peut se permettre de sortir de ces sentiers battus et devenir plus original dans ses achats. Pour preuve, la carte de shopping mondiale qu’a dressée tout récemment le Wall Street Journal et qui propose des lieux où se trouvent des produits que l’on ne s’attend pas à trouver à chaque coin de rue : des kilts au Vietnam, des tapis persans en Chine, une moto en Inde et des systèmes acoustiques haute fidélité en Russie. Le célèbre quotidien économique a donc rempli un « panier d’acquisitions tous azimuts, de l’Argentine au Liban ». Oui, au Liban, qui figure ainsi aux côtés de l’Argentine, du Brésil, de la Chine, de la Russie, de l’Afrique du Sud et de la Thaïlande. Voici ce qui y est dit à ce sujet : « Le Liban est peut-être mieux connu pour les manifestations qui viennent de s’y dérouler. Néanmoins, il se lance dans le tourisme. La chaîne Four Seasons s’apprête à ouvrir un hôtel à Beyrouth dans deux ans et, en 2007, il y aura aussi un hôtel signé Philippe Starck. Et, malgré les continuels appels à la “prudence” lancés par le département d’État américain à ceux qui désirent se rendre dans ce pays, l’Organisation mondiale du tourisme a révélé que les arrivées à Beyrouth, l’an dernier, avaient augmenté de 26 %. » « Ici, souligne encore l’article, on fabrique du vin depuis le temps des Romains. Et même durant la guerre civile, les crus tels que Musar ont remporté des prix. La vallée de la Békaa, où l’on cultive la vigne, produit actuellement huit millions de bouteilles de vin par an, quatre fois plus qu’en 1990. Il y aura sept nouveaux vignobles d’ici à deux ans. La région abrite aussi des hôtels, dont le Palmyra, qui fait face à un grand complexe de temples romains. La plupart des producteurs de vin organisent des visites-dégustations. » L’auteur de l’article s’est arrêté à Massaya et a donné des détails sur les différentes cuvées : dont le Gold Reserve Red (un mélange de raisins donnant le Cabernet Sauvignon, le Syrah et le Mourvedre). Petite précision : « Cette bouteille côute ici 18 dollars, alors qu’elle est vendue à 90 dollars à l’hôtel Ritz, à Paris ». Il signale aussi les savons « Senteurs d’Orient », faits à Saïda, et les carrelages en terre cuite ornés de motifs peints à la main et qui sont une reproduction de ceux des anciennes demeures (Blat Chaya). Ces spécialités bien de chez nous figurent dans le Wall Street Journal notamment aux côtés de l’art contemporain en Argentine, les ustensiles culinaires au Brésil, les meubles art déco en Chine, les accessoires en cuir en Afrique du Sud et les produits pour le Spa en Thaïlande. Irène MOSALLI


Généralement, il était d’usage de ramener, retour de Chine, des montres, d’Indonésie des sarongs et de Russie du caviar et des poupées gigognes… Aujourd’hui que le monde est devenu un grand village, on peut se permettre de sortir de ces sentiers battus et devenir plus original dans ses achats. Pour preuve, la carte de shopping mondiale qu’a dressée tout récemment le Wall...