Par Jihad YAZIGI
La Syrie a adhéré au Centre international de règlement des différends, un organisme affilié au groupe de la Banque mondiale. L’ambassadeur de Syrie à Washington, Imad Moustapha, a officialisé l’adhésion le 25 mai, au nom du gouvernement syrien, et a remis les instruments nécessaires à la ratification le 8 juin.
Cette signature marque une nouvelle étape dans le rétablissement progressif des relations entre la Syrie et les institutions liées à la Banque mondiale. Ce processus vise à rétablir la confiance des investisseurs étrangers.
En juillet 2002, la Syrie avait adhéré à la Miga, l’agence de garantie des investissements multilatéraux. Miga fournit des garanties aux investisseurs étrangers afin de les couvrir contre certains risques, comme l’expropriation, les restrictions aux transferts de capitaux, la violation des contrats, les conflits, etc.
Auparavant, la Société financière internationale, la filiale du groupe Banque mondiale pour le secteur privé, avait relancé ses activités en Syrie en 2000. La SFI a déjà contribué à plusieurs projets en Syrie sous forme de prêts ou de participation au capital. Elle a notamment octroyé un crédit de 13 millions de dollars pour la construction d’une usine pétrochimique en 2002 et elle est entrée à hauteur de 10 % dans le capital de la Banque de Syrie et d’Outre-Mer, une filiale de la Blom libanaise.
Enfin, Damas a achevé de payer ses dettes envers la Banque mondiale, la rendant éligible pour de nouveaux prêts octroyés par l’institution basée à Washington.
Le Centre de règlement des différends a été créé en 1966 pour faciliter des médiations ou des conciliations entre des gouvernements et des investisseurs étrangers. Au cours des dernières années, la Syrie a eu plusieurs conflits de ce type. Le recours aux services du centre reste toutefois facultatif.
En coopération avec : The Syria report
editor@syria-report.com
La Syrie a adhéré au Centre international de règlement des différends, un organisme affilié au groupe de la Banque mondiale. L’ambassadeur de Syrie à Washington, Imad Moustapha, a officialisé l’adhésion le 25 mai, au nom du gouvernement syrien, et a remis les instruments nécessaires à la ratification le 8 juin.
Cette signature marque une nouvelle étape dans le rétablissement progressif des relations entre la Syrie et les institutions liées à la Banque mondiale. Ce processus vise à rétablir la confiance des investisseurs étrangers.
En juillet 2002, la Syrie avait adhéré à la Miga, l’agence de garantie des investissements multilatéraux. Miga fournit des garanties aux investisseurs étrangers afin de les couvrir contre certains risques, comme l’expropriation, les restrictions aux transferts...
Cet article est réservé aux abonnés. Abonnez-vous pour 1$ et accédez à une information indépendante.
Dans votre abonnement numérique : la version PDF du quotidien L’Orient-Le Jour, des newsletters réservées aux abonnés ainsi qu'un accès illimité à 3 médias en ligne : L’Orient-Le Jour, L’Orient Today et L’Orient Littéraire.