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Actualités - CHRONOLOGIE

Les allocutions ont souligné l’absence de réponses un an après le crash Le Liban commémore le souvenir de la catastrophe

Un an après la catastrophe de l’avion de Cotonou, les parents des victimes pleurent toujours leurs morts. Au lendemain du rapport présenté par la commission d’enquête française, plusieurs cérémonies commémoratives ont été organisées à travers le territoire libanais, mais également au Bénin. La plupart des allocutions ont souligné la nécessité d’établir la vérité concernant les circonstances du crash aérien qui avait causé, le 25 décembre 2003, la mort de 160 personnes, essentiellement des Libanais. La commission d’enquête avait annoncé que le désastre était essentiellement dû à un excès de poids. À Beyrouth, l’« Association sociale des parents des victimes de la catastrophe de Cotonou » a organisé hier une cérémonie au centre de l’imam Chamseddine à Chatila, en présence du représentant du président de la République, le ministre des Travaux publics, Yassine Jaber, du représentant du président de la Chambre, le député Kassem Hachem, du représentant du chef du gouvernement, le ministre de la Santé, Mohammed Jawad Khalifé, ainsi que des députés Mohammed Raad, Abdallah Kassir, Ali Ammar, Mohammed Bourjaoui et Bahia Hariri. Le président de l’Ordre de la presse, Mohammed Baalbacki, a d’abord pris la parole pour souligner qu’un an est passé sans que l’on sache qui sont les responsables, déclarant que « les parents des victimes savent très bien qu’il y a un grand nombre de questions non techniques qui n’ont pas encore reçu de réponses ». De son côté, le représentant du bâtonnier de l’Ordre des avocats, Jean Selouane, a estimé que « les tribunaux libanais sont compétents pour les actions en responsabilité et en réparation ». Enfin, l’ancien député, Hassan Alawiyé, dont le fils a péri lors de l’accident, s’est interrogé sur les circonstances de la disparition de Darwiche Khazem, qui a pu quitter le Liban quelques jours après la catastrophe, malgré son implication directe dans l’affaire. Plusieurs cérémonies se sont également déroulées à Bickfaya, Beit Chabab et Nabatiyeh.

Un an après la catastrophe de l’avion de Cotonou, les parents des victimes pleurent toujours leurs morts. Au lendemain du rapport présenté par la commission d’enquête française, plusieurs cérémonies commémoratives ont été organisées à travers le territoire libanais, mais également au Bénin. La plupart des allocutions ont souligné la nécessité d’établir la...