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Actualités - OPINION

Échos de Syrie Poursuite des discussions sur les fonds irakiens

Par Jihad YAZIGI Le ministre syrien des Finances, Mohammed al-Hussein, a demandé aux États-Unis d’annuler les sanctions imposées par le Trésor américain à la Banque commerciale de Syrie (BCS). Le ministre a discuté à ce propos à Bahreïn avec une délégation américaine présidée par le secrétaire adjoint au Trésor, en marge d’une réunion régionale destinée à créer une agence de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Plusieurs discussions similaires ont eu lieu entre autorités américaines et syriennes au cours des derniers mois sur la question des sanctions imposées en mai dernier par le Trésor américain, parallèlement au Syria Accountability Act. Le Trésor accuse la Syrie de procéder à des opérations de blanchiment et de financer le terrorisme. Ces deux accusations tombent sous le coup du Patriot Act, adopté à la suite des attentats du 11 septembre. Début décembre, une délégation irakienne s’était rendue à Beyrouth au siège de la Banque commerciale libano-syrienne, la filiale libanaise de la BCS, pour réclamer des fonds appartenant à l’ancien régime qui y auraient été déposés. Une visite similaire a eu lieu quelques semaines auparavant à Damas, au siège de la BCS. La Syrie dément catégoriquement que ses banques soient en possession de fonds appartenant à d’anciens responsables irakiens, bien que le directeur général de la BCS, Doureid Dergham, ait confirmé la présence d’environ 261 millions de dollars déposés par le gouvernement irakien ou des organismes publics. Or, le secteur public et le secteur privé syrien revendiquent parallèlement le paiement de factures pour des contrats signés sous l’ancien régime. The Syria Report a pris connaissance de documents de la Fédération syrienne des Chambres de commerce, selon lesquels le secteur privé syrien a des créances de 1,3 milliard de dollars sur l’Irak. Le secteur public revendique par ailleurs une créance de 300 millions de dollars, selon le ministère des Finances. C’est pour cette raison que les autorités syriennes insistent sur une résolution rapide du différend financier qui oppose les deux pays, dans l’espoir de lever les sanctions imposées à la BCS. Les accusations de blanchiment « nous font du tort psychologiquement, moralement et même matériellement », a déclaré M. Hussein. En coopération avec : The syria report

Par Jihad YAZIGI

Le ministre syrien des Finances, Mohammed al-Hussein, a demandé aux États-Unis d’annuler les sanctions imposées par le Trésor américain à la Banque commerciale de Syrie (BCS). Le ministre a discuté à ce propos à Bahreïn avec une délégation américaine présidée par le secrétaire adjoint au Trésor, en marge d’une réunion régionale destinée à créer une agence de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Plusieurs discussions similaires ont eu lieu entre autorités américaines et syriennes au cours des derniers mois sur la question des sanctions imposées en mai dernier par le Trésor américain, parallèlement au Syria Accountability Act. Le Trésor accuse la Syrie de procéder à des opérations de blanchiment et de financer le terrorisme. Ces deux accusations tombent sous...