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Mission exploratoire de la Banque mondiale Lahoud promet la réalisation du plan décennal d’irrigation

L’État libanais est déterminé à tirer profit des richesses hydrauliques du pays. Et ne permettra pas que son eau se perde dans la mer. De plus, il réalisera sans faute le plan décennal d’irrigation (barrages et bassins) approuvé par le Conseil des ministres. En coopération avec des instances compétentes, locales ou internationales. Cet engagement, le président Émile Lahoud l’a pris en recevant un responsable du département d’irrigation de la Banque mondiale, Adel Béchara, qu’escortait le directeur général de l’équipement hydroélectrique, Fadi Komair. Une démarche pour annoncer que dans les deux semaines, la Banque mondiale enverra une équipe de spécialistes en mission exploratoire au Liban. Le chef de l’État a indiqué qu’il s’agit de compléter les travaux déjà accomplis dans les régions, au profit de l’agriculture, secteur productif un peu négligé, a-t-il reconnu. Les visiteurs ont présenté pour leur part la plaquette consacrée par la Banque mondiale au dossier de l’irrigation en terre libanaise. Une étude qui approuve, dans ses conclusions, le plan décennal en question. Adel Béchara a rappelé, après l’audience, que la Banque mondiale a ouvert au Liban, il y a huit ans, un crédit de 52 millions de dollars, clôturé l’an dernier après utilisation totale des fonds. Cette aide a permis de donner corps à 18 petits projets d’irrigation au Akkar, dans la région du Yammouné, comme dans la Békaa et au Sud. Il a souligné que l’étude présentée au chef de l’État a été établie par des experts reconnus en collaboration avec le ministère libanais de l’Énergie et du CDR. Précisant qu’outre le plan décennal, on envisage un programme de barrages et de bassins à moyen terme. Le cadre de la Banque mondiale a souligné que le tableau hydraulique actuel est assez inquiétant. Dans ce sens que le Liban risque de se trouver à une crise aiguë aux alentours de 2030. Surtout du fait qu’il perd par an un bon milliard de mètres cubes d’eau qui se déversent dans la mer sans avoir servi à rien ni à personne. Béchara a promis que la Banque mondiale, redoublant d’efforts en faveur du Liban, réservera dans le deux ans à ce pays un crédit hydraulique de l’ordre de 200 millions de dollars. Auxquels s’ajouteraient des contributions du Pnud ou de la Fao, agences de l’Onu. Il a enfin signalé que l’étude évoquée avance également des recommandations déterminées concernant la mission que le ministère de l’Agriculture libanais doit assumer, pour résoudre des problèmes d’irrigation.
L’État libanais est déterminé à tirer profit des richesses hydrauliques du pays. Et ne permettra pas que son eau se perde dans la mer. De plus, il réalisera sans faute le plan décennal d’irrigation (barrages et bassins) approuvé par le Conseil des ministres. En coopération avec des instances compétentes, locales ou internationales.
Cet engagement, le président Émile...