COOPÉRATION - Le n° 2 de l’État est rentré hier du Nigeria Berry : Nous combattrons l’implantation comme nous l’avons fait avec l’occupation

Le président de la Chambre, Nabih Berry, a poursuivi hier sa tournée africaine par une escale au Nigeria, où il a été reçu par le président nigérian Olesogun Obasanjo. Devant son hôte, le n° 2 de l’État a assuré que le Liban « combattra à n’importe quel prix » l’implantation des réfugiés palestiniens sur son territoire, « de la même façon qu’il s’est opposé à l’occupation israélienne » et qu’il « a triomphé ». Nabih Berry, qui devait arriver à Beyrouth hier en fin de soirée, a déclaré qu’il ne fallait pas sous-estimer la position et la volonté du Liban lorsqu’il s’agit de son refus catégorique de la moindre ébauche d’implantation. « Le passé a prouvé que lorsque le Liban décide de s’opposer à quelque chose de précis, il est capable de vaincre », a-t-il dit, après avoir demandé l’appui du Nigeria, en tant que membre actif du Commonwealth. Le n° 2 de l’État a également évoqué devant le président nigérian la nécessité d’accroître les projets et autres accords bilatéraux afin qu’ils soient comparables à l’excellence des relations politiques entre les deux pays. Nabih Berry est arrivé hier en milieu de journée à Kano (en provenance de Lagos en Côte d’Ivoire) où il a été accueilli par un grand nombre de Libanais installés au Nigeria. Il en a profité pour affirmer que le Liban officiel et la diaspora libanaise sont soucieux de renforcer les relations bilatérales entre Beyrouth et Abuja, soulignant que la Chambre allait faire en sorte de créer de nombreux projets de coopération avec le Parlement nigérian. Il a également fait part de son souhait de voir un véritable partenariat arabo-africain s’instaurer véritablement, tout en appelant de nouveau à la création de lignes aériennes entre le Liban et de grandes villes africaines. Nabih Berry a en outre estimé que l’édification du Liban politique « a été réalisée », indiquant qu’il fallait maintenant le construire « économiquement », en anéantissant la crise « de la même façon que nous avons anéanti l’occupation ». Et pour le chef du Législatif, cette construction économique « repose sur la résistance des Libanais de la métropole et de ceux de la diaspora face aux tentatives visant à ruiner le Liban ». Enfin, Nabih Berry a assuré que le terrorisme « n’existe pas au Liban », ajoutant que c’était « une invention israélienne ».