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Nazem el-Khoury : « Des futurs candidats qui ont besoin d’une tribune électorale »

Parmi ceux qui s’abstiendront d’accorder la confiance au nouveau gouvernement, le député de Jbeil, Nazem el-Khoury, qui s’est inscrit hier de manière relativement explicite dans le camp de l’opposition, un changement notoire avec son passé loyaliste. Critiquant les raisons avancées prématurément par l’Exécutif pour justifier son « incapacité à faire des miracles », comme mentionné dans la déclaration ministérielle, le député a affirmé qu’il était d’accord sur le principe mais non pas sur les motifs. « Le gouvernement a expliqué son échec escompté par le manque de temps. Quant à nous, nous mettons cela en premier et en dernier lieu sur le compte de l’absence de représentativité du cabinet sur tous les plans, et les critères employés pour sa désignation. » Estimant que le salut du pays passe par l’élaboration d’une nouvelle loi électorale, telle que mentionnée dans le programme gouvernemental, l’intervenant s’est demandé « comment cela est-il possible à l’ombre d’un Exécutif qui n’est ni politique ni technocrate, mais plutôt un gouvernement qui regroupe des futurs candidats qui ont besoin d’une tribune électorale en cette période ». Et d’ajouter qu’il s’agit, en définitive, « d’une déclaration électorale par excellence », mettant en garde contre la politique du « fait accompli » quant à la mise en place d’une nouvelle législation électorale. Évoquant la relation avec la Syrie, un sujet qui figure également dans la déclaration ministérielle, M. Khoury a estimé que celle-ci devait être « solide », soulignant que Damas ne devrait pas être introduit dans les « dédales de notre politique interne », de même que « les Libanais ne devraient pas tirer un avantage de force auprès des Syriens, pour l’exploiter face à d’autres ». Quant à la 1559, le député a indiqué que « la réponse à cette résolution a été plus que suffisante, sans toutefois prendre en considération toutes les conséquences qu’un tel texte pourrait avoir ». Il a en outre espéré que la nouvelle équipe puisse « traiter avec sérieux et rationalité cette affaire sans faire de la surenchère ». Estimant qu’il ne pouvait accorder sa confiance à certains ministres – qu’il affirme cependant « estimer et respecter » – et pas à d’autres, le député a fait part de son refus de voter la confiance.
Parmi ceux qui s’abstiendront d’accorder la confiance au nouveau gouvernement, le député de Jbeil, Nazem el-Khoury, qui s’est inscrit hier de manière relativement explicite dans le camp de l’opposition, un changement notoire avec son passé loyaliste.
Critiquant les raisons avancées prématurément par l’Exécutif pour justifier son « incapacité à faire des miracles...