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Une session rétrospective de deux jours se tient à Bkerké Coup d’envoi du 15e congrès des patriarches catholiques d’Orient(photo)

Le 15e congrès des patriarches catholiques d’Orient s’est ouvert, hier, à Bkerké. Il est consacré, cette année, à une rétrospective de l’ensemble de ce qui a été accompli durant les congrès précédents dans le domaine de l’action et de l’orientation. Après de timides débuts en 1991, le congrès annuel des patriarches catholiques d’Orient a pris de plus en plus d’importance, au fil des années. Des 14 congrès précédents, 9 se sont tenus au Liban, trois au Caire et deux à Amman. Ces congrès ont permis de prendre de nombreuses résolutions, de publier des lettres pastorales qui ont été généralement bien accueillies non seulement dans les milieux chrétiens, mais aussi dans les milieux musulmans, et plus généralement dans les pays arabes et certains pays occidentaux. Dans son message d’ouverture, le patriarche Sfeir devait évoquer les réalisations de ces congrès : « Parmi les résolutions, dit le patriarche, l’échange de lettres pastorales entre les patriarches, la poursuite des travaux des conférences épiscopales en Amérique et en Europe, l’envoi d’évêques à ces conférences pour en sensibiliser les membres à la situation des chrétiens d’Orient (...) nous sommes parvenus pendant les années écoulées à créer (...) des organismes ecclésiaux communs, dont le Comité catholique pour la catéchèse au Moyen-Orient et le Secrétariat de la jeunesse catholique au Moyen-Orient. » Les sujets sur lesquels les patriarches catholiques se sont penchés lors de leurs précédents congrès, a rappelé le patriarche, sont : la présence chrétienne en Orient, les relations islamo-chrétiennes dans la vie quotidienne, la pluralité des patrimoines au service de l’unité des Églises, l’identité du Christ, l’unité chrétienne, la morale chrétienne en Orient, le Conseil des patriarches d’Orient à l’aube du IIIe millénaire, les jeunes, les prêtres. De ces congrès, a précisé le patriarche, ont émané des lettres pastorales qui sont devenues de véritables références, notamment en matière d’œcuménisme. Depuis 1992, en effet, une journée de chacun des congrès a été consacrée au dialogue œcuménique avec les patriarches orthodoxes de Syrie et du Liban. Ces rencontres se sont concrétisées, notamment, dans des accords pastoraux dits « accords de Charfé ». Ces accords « qui mettent de l’ordre, selon les termes du patriarche, dans certaines affaires pastorales comme la catéchèse, l’Eucharistie solennelle et des points relatifs aux mariages mixtes ». Hélas, une décision de publier une lettre pastorale commune signée de tous les patriarches d’Orient est restée jusqu’à présent sans suite. La réunion de cette année, qui ne durera que deux jours, servira à passer en revue ce qui a été accompli durant les années passées. « Si une telle rétrospective est susceptible de montrer que le résultat, au regard de certains, n’est pas très brillant, il n’en reste pas moins qu’il a, sans nul doute, été utile, dans la mesure où il a servi à une réflexion sur le destin du christianisme dans cette partie du monde qui fut son berceau », affirme le patriarche dans son message. Par ailleurs, le patriarche devait déplorer les horreurs des combats et des drames qui se déroulent en Palestine et en Irak. Et de conclure : « Jésus est le Seigneur qui, même lorsqu’Il semble dormir, veille (...) Élevons vers lui nos pensées et disons-Lui ce que dirent un jour les Apôtres sur le lac de Capharnaüm en furie : “Au secours, Seigneur, nous périssons. ” Et écoutons-Le nous répondre comme Il le fit jadis aux Apôtres : “Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ?” »

Le 15e congrès des patriarches catholiques d’Orient s’est ouvert, hier, à Bkerké. Il est consacré, cette année, à une rétrospective de l’ensemble de ce qui a été accompli durant les congrès précédents dans le domaine de l’action et de l’orientation.
Après de timides débuts en 1991, le congrès annuel des patriarches catholiques d’Orient a pris de plus en...