Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

gouvernement Samaha : Hariri démissionnera quand il le jugera nécessaire

Le ministre de l’Information, Michel Samaha, a estimé hier que les concertations qui rythment la vie politique depuis plusieurs jours ne sont ni gênantes ni anticonstitutionnelles, qu’elles sont même souhaitables et demandées. Puisqu’elles se déroulent entre le Premier ministre et les différents pôles politiques, entre ces derniers eux-mêmes, et entre le président de la République et le Premier ministre. « Lorsque le président Hariri sera convaincu que ce gouvernement doit démissionner et qu’il jugera le timing nécessaire, il le fera, il démissionnera », a-t-il dit dans le cadre des matinales de la LBCI. Estimant que jusqu’à nouvel ordre, c’est Rafic Hariri qui se succédera à lui-même à la tête du prochain cabinet. Interrogé sur le volume de la nouvelle équipe, il a indiqué qu’un débat sérieux a cours en ce moment pour un gouvernement qui soit « largement représentatif ». Il n’a pas voulu se prononcer sur le nombre de ministres, estimant d’ailleurs à juste titre qu’un cabinet peut être parfaitement représentatif à 10 comme à 30. Il a enfin indiqué qu’il ne voyait pas pour quelle(s) raison(s) les partis ne seraient pas représentés dans la nouvelle formule. Quant à son collègue de la Réforme administrative, Karim Pakradouni, il a estimé, samedi sur la même chaîne, que « tout retard dans la formation du gouvernement hypothèque les chances à venir et rend encore plus difficile le travail de la nouvelle équipe, qui sera perdante dès le départ ». Pour lui, ce feuilleton « est désormais une devinette et commence à ressembler à une mascarade. Nous devons être à la hauteur de la responsabilité, cette affaire n’est plus liée au Conseil de sécurité. Les chances d’un choc psychologique souhaité afin de passer le cap et avancer vers une nouvelle étape s’amenuisent », a-t-il déclaré. Enfin, l’ambassadeur des États-Unis, Jeffrey Feltman, reçu samedi par Rafic Hariri, a déclaré que le Premier ministre lui « a indiqué qu’il restait encore du temps pour la mise en place d’un nouveau gouvernement effectif ».
Le ministre de l’Information, Michel Samaha, a estimé hier que les concertations qui rythment la vie politique depuis plusieurs jours ne sont ni gênantes ni anticonstitutionnelles, qu’elles sont même souhaitables et demandées. Puisqu’elles se déroulent entre le Premier ministre et les différents pôles politiques, entre ces derniers eux-mêmes, et entre le président de la...