Éducation Inauguration de la « première exposition des écoles au Liban »

La première exposition des écoles au Liban, « @ school », a été inaugurée au cours d’une cérémonie officielle qui s’est tenue hier à l’hôtel Phoenicia, sous le patronage du chef de l’État, Émile Lahoud, représenté par le ministre Pakradouni. Étaient présents : le député Nasser Kandil, représentant le président le la Chambre des députés, Nabih Berry, le président du conseil d’administration du la société Global Consultants, organisatrice de l’événement, M. Nasser Chatila, ainsi que de nombreux représentants des écoles catholiques, des Makassed, des universités libanaises, européennes (allemandes et françaises), canadiennes et américaines. M. Pakradouni a déclaré que « la meilleure école au Liban est celle qui enseigne à ses élèves les bonnes mœurs en plus de la connaissance ». « Au Liban, il y a trop de sciences et peu de conscience. » Ainsi, « les consciencieux aspirent à la réforme et au changement, alors que les autres sont attirés par la corruption », a-t-il ajouté. Le ministre a invité les écoles à « éduquer les jeunes à lutter contre la corruption ». « Nous avons mis en place, a-t-il ajouté, durant cette année, avec la coopération du bureau des Nations unies qui s’occupe des affaires de drogue et de crime, une “charte des jeunes pour la lutte contre la corruption”. Le but de cette charte est de préparer nos générations futures à lutter contre tous les genres de corruption, dans tous les départements de l’Administration, dans la société et dans les métiers. Les jeunes représentent la majorité de la société et sont les premières victimes de la corruption. Ils sont les premiers à profiter de la lutte contre la corruption, et les plus aptes à éliminer ce fléau de leur esprit avant qu’il ne s’implante dans leurs habitudes », a fait valoir M. Pakradouni. « Avec l’aide du ministère de l’Éducation, nous avons transformé cette charte en une matière d’enseignement, en vue de l’incorporer dans les programmes scolaires. Nous avons sélectionné à cette fin cinq écoles pilotes publiques et cinq autres privées, dans tous les mohafazats du Liban, pour la formation des élèves à la lutte contre la corruption. »