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Actualités - CHRONOLOGIE

Opposition - Le rassemblement a fêté vendredi ses trois ans par un communiqué lu à Bkerké La solidarité des Libanais, une condition sine qua non pour l’installation du « pouvoir de substitution », affirme KC

C’était un communiqué très attendu que le Rassemblement de Kornet Chehwane a rendu public vendredi dernier, à l’occasion de son troisième anniversaire, mais qui n’a finalement comporté aucune espèce d’allusion à l’événement du surlendemain – à savoir le dimanche électoral d’hier dans le Mont-Liban en général et au Metn en particulier. Les 22 de KC ont ainsi préféré attirer l’attention sur le fait que la situation du pays est cruciale, qu’elle exige un éveil général des Libanais, afin de définir les priorités nationales, sur la base des constantes incontournables : unité de la population, protection de la paix civile, renforcement des institutions et faire en sorte d’éviter au monde arabe les innombrables dangers de l’heure. Le rassemblement en a profité pour réitérer son attachement indéfectible à l’accord de Taëf, à l’application de la Constitution « dans son ensemble », à l’aboutissement de la réconciliation nationale et à la nécessité de tourner la page du passé. Le principal pôle de l’opposition a appelé les Libanais à la solidarité, « pour préserver l’unité et la souveraineté, construire la liberté à l’ombre de la coexistence, garantir la stabilité et le pain quotidien, et jouir de la sécurité en assurant la justice ». C’est Samir Abdel-Malak qui a lu le communiqué de KC, réuni pour l’occasion à Bkerké autour du patriarche maronite et en présence de l’évêque d’Antélias ; commençant par rappeler que le premier communiqué du groupe avait pour titre « En faveur d’un dialogue national », et était axé sur quatre points : une réconciliation nationale tronquée ; détérioration régulière et aucunement endiguée de la crise économique ; recrudescence des dangers auxquels le Liban et la région doivent faire face depuis l’arrivée au pouvoir d’Ariel Sharon, et absence de dialogue national. « Des propos qui ont été écrits noir sur blanc avant les événements du 11/9, les guerres d’Afghanistan et d’Irak, et avant l’escalade de violence de la part d’Israël en Palestine », précise le communiqué. Et à propos de cette indispensable solidarité à laquelle il a exhorté les Libanais, KC soutient qu’elle est la condition sine qua non pour que les Libanais puissent dépasser leur crise, pour que le « pouvoir de substitution » puisse s’installer. Un pouvoir de substitution qui serait « issu de la libre volonté populaire, basé sur la démocratie et la participation, placé sous l’ombrelle de la loi, digne de respect, que l’on pourrait interpeller et questionner et auquel l’on pourrait demander des comptes », affirme le communiqué. Seul ce pouvoir-là « serait capable de faire face aux grands défis : résorber la très grave crise économique et financière, et éviter l’implantation dont le spectre est réapparu plus fort qu’avant à cause de l’accord israélo-américain », ajoute-t-il. Précisant que KC s’adresse entre autres, mais surtout, à tous ceux qui pensent que la souveraineté et l’indépendance ne peuvent régner que s’il y a entente entre les Libanais ; à tous ceux qui ont tiré les leçons de la guerre et compris qu’il fallait privilégier l’unité à la divison ; à tous ceux suffisament audacieux pour briser les ailes à tous les extrémistes essaimant dans leur environnement ; à tous ceux, enfin, qui font primer, au-dessus de tout, l’État de droit.
C’était un communiqué très attendu que le Rassemblement de Kornet Chehwane a rendu public vendredi dernier, à l’occasion de son troisième anniversaire, mais qui n’a finalement comporté aucune espèce d’allusion à l’événement du surlendemain – à savoir le dimanche électoral d’hier dans le Mont-Liban en général et au Metn en particulier.
Les 22 de KC ont ainsi...