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Actualités - CHRONOLOGIE

Cérémonie - Neuf magistrats à l’honneur Hariri : « C’est la faute aux politiciens si des interrogations persistent au sujet de la justice »

Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, a insisté sur le fait qu’il respecte « énormément » la justice parce que c’est elle qui confère à l’État sa crédibilité. M. Hariri a tenu ces propos au cours d’une cérémonie organisée hier au restaurant « al-Sakhra », à Raouché, en l’honneur de neuf magistrats qui doivent prendre leur retraite. Il s’agit de MM. Assaad Diab, ministre des Affaires sociales, Tarek Ziadé, président de l’Inspection judiciaire, Abdallah Hajj, Fawzi Dagher, Antoine Raheb, Mohsen Mortada, Adel Khoury, Mohammed Saïd Adra et Samir Hatoum. La cérémonie a eu lieu en présence du ministre de la Justice, Bahige Tabbarah, du président et des membres du CSM, des présidents des deux Ordres de la presse et des journalistes, Mohammed Baalbacki et Melhem Karam, ainsi que de nombreux magistrats. Dans son allocution, M. Hariri a indiqué que si de nombreuses interrogations persistent au sujet de la justice, la faute n’incombe pas à l’appareil judiciaire mais aux hommes politiques, à cause de leurs discours « fleuris » au sujet de l’indépendance et de la consolidation de la justice. « La pratique est une tout autre affaire et l’on joint rarement l’acte à la parole, a-t-il souligné. Vous n’êtes pas sans savoir que la justice devrait être indépendante. La conscience du magistrat doit être son propre juge. » Après avoir rappelé qu’il a souvent souligné la nécessité pour les juges de ne pas tendre l’oreille aux responsables, « aussi haut placés soient-ils », le Premier ministre a souligné que « la justice a été victime de maintes fausses accusations qui continuent à entacher sa réputation et qui nuisent à tous les aspects de la vie au Liban ». « Nous respectons énormément la justice car c’est elle qui confère à l’État sa crédibilité », a-t-il insisté. Le ministre de la Justice devait souligner, quant à lui, les efforts qu’il a déployés afin de tenir les affaires de la justice à l’abri des tiraillements politiques, de développer son action et de dynamiser celle des tribunaux. Quant à M. Tarek Ziadé, il a axé son intervention sur deux points principaux : la relation entre les deux autorités exécutive et judiciaire et la moralité des magistrats. Il convient de signaler que l’Inspection judiciaire et les assesseurs ont organisé une cérémonie en l’honneur de M. Ziadé.
Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, a insisté sur le fait qu’il respecte « énormément » la justice parce que c’est elle qui confère à l’État sa crédibilité.
M. Hariri a tenu ces propos au cours d’une cérémonie organisée hier au restaurant « al-Sakhra », à Raouché, en l’honneur de neuf magistrats qui doivent prendre leur retraite. Il s’agit de MM. Assaad...