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Actualités - CHRONOLOGIE

Réactions virulentes des députés du Kesrouan en faveur de leur allié Rixe au Casino entre Farid el-Khazen et le PDG Élie Ghoraïeb

Qui croire dans l’incident qui a opposé hier le député Farid el-Khazen au PDG du Casino du Liban, Élie Ghoraïeb ? Évidemment, les versions diffèrent, les accusations fusent, et l’on ne sera réellement fixé à ce sujet qu’une fois achevée l’enquête que le parquet a entamée dès hier. Première version relatée en soirée par la secrétaire de M. Ghoraïeb, Jacqueline Sabbagh, devant les caméras de la LBCI : « Le député est entré dans mon bureau, accompagné de six gardes du corps armés. Ces derniers m’ont bousculée, frappée et insultée avant de s’introduire avec M. Khazen dans le bureau de M. Ghoraïeb », a-t-elle dit. Le PDG du Casino affirme, quant à lui, qu’il s’agit d’une agression en bonne et due forme contre une « institution publique ». De fait, M. Ghoraïeb et Mme Sabbagh ont aussitôt porté plainte contre le député et ses gardes du corps. De son côté, M. Khazen, qui était censé donner une conférence de presse à la suite de l’incident, y a finalement renoncé, et c’est son bureau de presse qui s’est chargé de publier une mise au point, dont voici la teneur : « Le député Khazen s’est rendu au Casino pour s’enquérir de la situation des employés. À peine arrivé au bureau du PDG, ce dernier a refusé de le recevoir et on a tenté de chasser M. Khazen de différentes manières, y compris par la force. Faisant abstraction de l’agression dont il était victime, M. Khazen a tout de même tenté d’obtenir des informations sur la situation des employés, alors que M. Ghoraïeb persistait dans son attitude, et c’est ainsi qu’une rixe a éclaté à l’intérieur du Casino. » Le communiqué souligne enfin la détermination de M. Khazen à défendre jusqu’au bout la cause des employés du Casino. Trois députés ont immédiatement pris fait et cause dans cet incident pour leur homologue, en l’occurrence : Farès Boueiz, Neemtallah Abi Nasr et Abbas Hachem. Ces derniers ont fait état dans un communiqué conjoint de « la corruption et de la déliquescence qui ont atteint un certain nombre d’administrations publiques au Liban », citant dans ce cadre l’exemple du PDG du casino, M. Ghoraïeb. « Il gagnerait à se taire en attendant d’être sanctionné par la justice », ajoute le communiqué, avant d’exhorter le pouvoir « soucieux de lutter contre la corruption et les corrupteurs à agir promptement et à prendre les sanctions nécessaires contre cet employé qui s’en est pris à un député du Parlement ». MM. Boueiz, Abi Nasr et Hachem ont ainsi réclamé l’éviction de M. Ghoraïeb de sa fonction de PDG et l’ouverture du dossier de « ce petit employé ». Par ailleurs, le syndicat des employés du Casino a également publié un communiqué dans lequel il a indiqué avoir confié la défense de ses revendications au député Farid el-Khazen après avoir perdu tout espoir d’obtenir satisfaction auprès du PDG. Le communiqué syndical a dénoncé enfin « l’incident dont le député Khazen a été victime ».
Qui croire dans l’incident qui a opposé hier le député Farid el-Khazen au PDG du Casino du Liban, Élie Ghoraïeb ? Évidemment, les versions diffèrent, les accusations fusent, et l’on ne sera réellement fixé à ce sujet qu’une fois achevée l’enquête que le parquet a entamée dès hier.
Première version relatée en soirée par la secrétaire de M. Ghoraïeb,...