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Actualités - CHRONOLOGIE

COMMUNAUTÉs - Une délégation du mouvement franco-libanais Chrétiens pour le monde à Dimane Sfeir : « Les droits de l’homme sont-ils respectés chez nous ? »

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a insisté hier, dans son homélie dominicale, sur la solidarité au sein de la société ainsi que sur le respect des droits de l’homme au Liban. « La solidarité est essentielle dans une société, a-t-il souligné. Sans elle, la division et l’effritement s’installent. Une société ne sera tranquille que si tous ceux qui la composent le sont. C’est ce que le pape Jean-Paul II a relevé dans un de ses messages lorsqu’il a dit : “Le respect des droits de l’homme, quels qu’ils soient, garantit la paix au sein de la famille, de la société et de l’État.” Nous ne pouvons que nous interroger : est-ce que les droits de l’homme sont bien respectés chez nous ? Un individu fait l’objet d’une enquête sous prétexte qu’il a failli à son devoir professionnel ou qu’il a détourné des fonds publics. Il est battu et humilié pour des raisons politiques qui n’ont rien à voir avec la raison pour laquelle il a été convoqué pour les besoins de l’enquête », a déclaré Mgr Sfeir, dans ce qui semble être une allusion à l’enquête sur les dérivés pétroliers. À l’issue de la messe, le patriarche s’est entretenu avec le PDG de la CNSS, M. Maurice Abi Nader, avant de recevoir une délégation d’hommes d’affaires franco-libanais du mouvement Chrétiens pour le monde, en présence du vicaire patriarcal général de Sarba, Mgr Guy Njeim. La délégation a exposé à Mgr Sfeir une série de projets de développement qu’elle envisage de réaliser au Liban et dont le principal objectif est de maintenir les jeunes Libanais dans leur pays.
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a insisté hier, dans son homélie dominicale, sur la solidarité au sein de la société ainsi que sur le respect des droits de l’homme au Liban.
« La solidarité est essentielle dans une société, a-t-il souligné. Sans elle, la division et l’effritement s’installent. Une société ne sera tranquille que si tous ceux qui...