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Appel de Beyrouth Élias Murr dément toute intervention des SR, Souhaid répond

Le ministre de l’Intérieur, Élias Murr, a nié hier toute intervention des services de sécurité dans l’affaire de l’Appel de Beyrouth. Le document aurait dû être discuté par l’opposition le 20 courant, dans l’un des hôtels de la capitale, mais la séance n’a pas eu lieu, des pressions ayant été exercées sur les responsables de l’hôtel, selon l’opposition, ce que M. Murr dément. « Les services qui relèvent directement du ministère de l’Intérieur sont trois : les Forces de sécurité intérieure, la Sûreté générale et la sécurité de l’AIB, et la Défense civile. Et je ne pense pas que les autres services, qui sont représentés au sein du Conseil central de sécurité, ne sont pas liés au ministère de l’Intérieur. Quoi qu’il en soit, nul n’a intérêt à faire une victime de l’Appel de Beyrouth pour que les médias en parlent. Aucun service ne veut faire d’eux des victimes ou des héros (...) », a indiqué M. Murr. « Je ne pense pas que les services ont intérêt à faire ce genre d’appels téléphoniques. Tout simplement, si quelqu’un appelle un gérant d’hôtel pour le menacer ou l’empêcher de faire quelque chose, il existe un ministère et un parquet auprès desquels l’on peut se plaindre. Par ailleurs, je ne pense pas que les services sont assez stupides pour agir de cette façon. Enfin, je n’ai pas entendu parler de cette rencontre, avant de savoir si quelqu’un a fait des contacts pour l’interdire. C’est pourquoi il est nécessaire de savoir à qui profite le crime. Les services de sécurité ne profitent pas de l’interdiction d’une rencontre, dont nous ne connaissons pas les buts, et qui n’a pas de licence de parti, de rassemblement ou d’association, d’après ce que nous savons », a-t-il souligné. Le député Farès Souhaid, l’un des parrains de l’Appel de Beyrouth, a immédiatement répondu au ministre de l’Intérieur : « J’appelle M. Murr à découvrir, à partir de cet instant, que les services au Liban sont effectivement stupides et qu’il est lent à découvrir cette stupidité des services qu’il est supposé surveiller. Nous avons annoncé l’interdiction de cette rencontre le 17 juin 2004, et le ministre Murr a répondu le 28 juin, c’est-à-dire onze jours après. Il s’agit d’une preuve de la lenteur qui existe au niveau du ministère de l’Intérieur, et de la stupidité des services de sécurité. »
Le ministre de l’Intérieur, Élias Murr, a nié hier toute intervention des services de sécurité dans l’affaire de l’Appel de Beyrouth. Le document aurait dû être discuté par l’opposition le 20 courant, dans l’un des hôtels de la capitale, mais la séance n’a pas eu lieu, des pressions ayant été exercées sur les responsables de l’hôtel, selon l’opposition, ce...