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Actualités - CHRONOLOGIE

Aoun reproche à Kornet Chehwane son manque de cohésion

Dans une interview accordée hier à la LBCI, le général Michel Aoun a clarifié les positions du Courant patriotique libre à l’égard des élections municipales, concernant en particulier ses alliances avec les différentes parties impliquées. Il a commencé par justifier la décision du CPL de participer aux échéances électorales alors que le mot d’ordre était le boycott du scrutin jusqu’en 2000. M. Aoun a précisé à ce sujet : « À travers cette attitude, nous cherchions à transmettre un message de protestation aux puissances concernées contre le fait accompli qui constitue la règle au Liban. Une fois ce message parvenu, notre objectif était de prouver désormais que nous étions une force sur le terrain. D’où notre participation aux deux partielles du Metn ainsi qu’aux prochaines élections », a-t-il dit. L’ancien Premier ministre, aujourd’hui en exil, ne peut envisager une alliance électorale avec ceux qui sont, dit-il, à la fois opposants et loyalistes. Pour lui, tout est négociable sauf « la lutte contre l’occupation (syrienne) et contre la corruption ». Le général Aoun justifie toutefois son rapprochement du Hezbollah à Haret-Hreik par le fait que, selon lui, l’enjeu de la coexistence entre les communautés chrétiennes et musulmanes dans la région est plus important que les enjeux politiques. Idem pour ce qui est de certaines localités mixtes dans le Chouf et à Aley. Interrogé sur les difficultés d’une alliance en bonne et due forme avec le Rassemblement de Kornet Chehwane, il a estimé que le problème réside essentiellement dans la mulitiplicité des parties et la diversité d’opinions. « KC a voulu traiter avec nous en tant que groupe, alors que nous aurions préféré nous entendre séparément avec chacun des courants ou partis qui constituent le Rassemblement », a-t-il déclaré. Comment le général Aoun explique-t-il qu’aucune liste n’ait pu être établie face à celle du Premier ministre Rafic Hariri à Beyrouth ? L’échec de cette tentative, estime-t-il, est dû à l’intervention de Damas, qui souhaitait réduire l’influence de M. Hariri dans la capitale, sans toutefois l’exclure complètement du jeu. « Mais quand les Syriens ont réalisé que la situation risquait de leur échapper à Beyrouth et qu’ils n’étaient pas en mesure de nous manipuler, ils ont renoncé à leur manœuvre », a conclu le général Aoun.
Dans une interview accordée hier à la LBCI, le général Michel Aoun a clarifié les positions du Courant patriotique libre à l’égard des élections municipales, concernant en particulier ses alliances avec les différentes parties impliquées.
Il a commencé par justifier la décision du CPL de participer aux échéances électorales alors que le mot d’ordre était le boycott du...