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Actualités - CHRONOLOGIE

Contestation - Délégation de Solide et des courants de l’opposition chez Sfeir Manifestation aujourd’hui des étudiants devant l’Escwa pour la libération des détenus libanais en Syrie

Le mouvement de contestation initié lundi par les sections estudiantines des principaux courants de l’opposition pour la « libération immédiate » des détenus libanais en Syrie doit culminer aujourd’hui à 11h avec une manifestation pacifique, devant le siège de l’Escwa à Beyrouth. Les étudiants du Parti national libéral (PNL), du Courant patriotique libre (CPL), de la Base kataëb et des Forces libanaises (FL) ont indiqué qu’ils se mobiliseront par centaines pour remettre à l’Escwa une pétition réclamant la libération des Libanais prisonniers en Syrie, le rapatriement des corps de ceux d’entre eux qui sont décédés et la nécessité de faire la lumière sur le sort des disparus. La pétition, qui circule depuis un certain temps dans les universités, a été signée par plus de 10 000 étudiants. Entre-temps, le mouvement de protestation s’est poursuivi hier avec la visite à Bkerké d’une délégation formée des responsables des sections estudiantines des courants de l’opposition, Sami Gemayel (Base kataëb), Daniel Spiro (FL), Roland Khoury (CPL) et Édouard Chamoun (PNL), du porte-parole de l’association Solide, Ghazi Aad, et des responsables du comité des parents des détenus libanais en Syrie. La délégation a été reçue par le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, à qui elle a remis une copie de la pétition. Prenant la parole, M. Aad a affirmé : « Le 20 septembre 2000 paraissait le communiqué des évêques maronites, qui réclamait la libération des Libanais détenus dans les prisons syriennes. Trois ans et demi se sont écoulés depuis ce communiqué, et la position officielle du Liban est toujours la même : le déni, “l’inexistence du dossier”, malgré toutes les preuves rendues publiques par plus d’une référence à l’échelle locale et internationale. La dernière en date et la plus importante de ces preuves était celle apportée par l’Onu en novembre 2003. » « Pour trouver une solution à un problème, il faut d’abord commencer par reconnaître son existence. Créer commission sur commission ne réglera pas la question, tant que l’État n’en reconnaît pas l’existence. L’expérience des commissions précédentes est révélatrice : l’État fuit ses responsabilités et cherche à enterrer ce dossier en le confiant à une commission qui ne possède aucune prérogative judiciaire et qui n’est ni neutre ni crédible », a-t-il poursuivi. « Face à une telle réalité, et en signe d’appui aux parents de détenus dans les geôles syriennes, Solide et les sections estudiantines des FL, du CPL, du PNL et de la Base kataëb ont décidé de faire circuler une pétition dans les milieux estudiantins réclamant la libération immédiate de tous les Libanais détenus en Syrie, le rapatriement des corps de ceux d’entre eux qui sont décédés et la nécessité de faire la lumière sur le sort des disparus », a indiqué Ghazi Aad. « Nous revenons à Bkerké munis de cette pétition qui porte 10 000 signatures recueillies en moins d’un mois. Nous vous la remettons, en espérant que vous pourrez trouver une solution à ce problème qui dure depuis trop longtemps », a-t-il ajouté, s’adressant à Mgr Sfeir. De son côté, le patriarche a indiqué qu’il « suivra le dossier avec les personnes concernées ». Le prélat maronite a en outre reçu, dans le cadre de ses audiences, les anciens députés Mahmoud Awad et Abdel Magid Rafeï, ainsi que l’ambassadeur du Maroc, une délégation de Caritas-Liban et le secrétaire général de la Commission nationale islamo-chrétienne pour le dialogue, l’émir Harès Chéhab.
Le mouvement de contestation initié lundi par les sections estudiantines des principaux courants de l’opposition pour la « libération immédiate » des détenus libanais en Syrie doit culminer aujourd’hui à 11h avec une manifestation pacifique, devant le siège de l’Escwa à Beyrouth. Les étudiants du Parti national libéral (PNL), du Courant patriotique libre (CPL), de la...