Dans deux mois, le coup d’envoi des élections municipales devrait être donné, selon le ministère de l’Intérieur. Les fractions locales ont déjà entamé leurs tractations dans la perspective de ce scrutin qui sera tributaire des nouvelles réalités apparues dans le pays.
Plusieurs batailles politiques pointent d’emblée à l’horizon. Celle de Beyrouth, d’abord. L’enjeu dans la capitale est multiple. M. Rafic Hariri s’emploie à préserver son leadership sunnite. Le fragile équilibre communautaire doit être préservé. Dans le même temps, le scrutin de Beyrouth constitue l’un des principaux défis auxquels est confronté Kornet Chehwane, qui s’est imposé comme passage obligé pour toute représentation chrétienne. M. Élie Karamé joue dans ce cadre un rôle de rassembleur afin d’amener ce rassemblement ainsi que les « aounistes » à présenter un front uni dans toutes les régions.
Dans le sud du pays, le mouvement Amal est en perte de vitesse, et la question est de savoir si le Hezbollah sera tenté de rafler la mise. Dans le caza de Aley, d’aucuns envisagent une alliance entre M. Talal Arslane et certaines fractions de l’opposition chrétienne.
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de Michel TOUMA
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