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Actualités - OPINION

Pour un sauvetage administratif

Comment assurer encore le sauvetage du Liban ? À douze mois de l’échéance du mandat présidentiel, une ultime action nationale pourrait être entreprise. Cette action serait du domaine administratif (...) Le projet prévoit (...) la mise en place d’un organisme relevant de la plus haute instance de l’État, dénommé « Conseil de la réforme » composé d’un nombre maximum de trois à cinq conseillers de carrière, qualifiés, apolitiques, pour entreprendre les travaux de réforme : analyses, études, découpage des zones, élaboration des lois et décrets-lois propres à leur gestion. Un délai de six à huit mois est prévu pour la réalisation des travaux de cette réforme. L’exécution, qui se ferait par étapes, serait assortie d’une élection populaire de conseils locaux propres à chaque région ou circonscription ( formés de 5 ou 7 membres selon l’importance de la région ou circonscription). Dans les agglomérations urbaines, les présidents des circonscriptions ainsi élus constitueraient les membres du conseil municipal de la ville. L’application de ce projet prévoit : une gestion administrative et financière indépendante pour chacune de ces régions ou circonscriptions qui relèveront d’une administration centrale (mohafazat) rattachée elle-même au ministère compétent. Cette réforme rendrait plus efficace la collecte des recettes publiques (électricité, eau etc.). Une police serait affectée à chacune des circonscriptions qui relèverait d’un commandement central sous l’autorité exclusive du ministère de l’Intérieur. Ce sont là des idées à développer, sur ce qu’il serait possible d’entreprendre administrativement, en vue de rétablir l’union nationale. L’idée de ce projet est le fruit d’une expérience acquise durant mes activités en tant qu’expert-conseil ayant analysé et étudié l’administration de l’État dans son ensemble pour procéder à sa réforme à partir de 1958 et, en 1967, à la réorganisation du Parlement libanais et de l’établissement de son règlement intérieur. Rudolph A. Manasterski
Comment assurer encore le sauvetage du Liban ? À douze mois de l’échéance du mandat présidentiel, une ultime action nationale pourrait être entreprise. Cette action serait du domaine administratif (...) Le projet prévoit (...) la mise en place d’un organisme relevant de la plus haute instance de l’État, dénommé « Conseil de la réforme » composé d’un nombre maximum de trois à cinq conseillers de carrière, qualifiés, apolitiques, pour entreprendre les travaux de réforme : analyses, études, découpage des zones, élaboration des lois et décrets-lois propres à leur gestion.
Un délai de six à huit mois est prévu pour la réalisation des travaux de cette réforme. L’exécution, qui se ferait par étapes, serait assortie d’une élection populaire de conseils locaux propres à chaque région ou circonscription...