Thierry Henry est le « Mohamed Ali du football » pour Ranieri
L’entraîneur de Chelsea, Claudio Ranieri, considère l’attaquant français d’Arsenal Thierry Henry comme le « Mohammed Ali du football » et a révélé hier qu’il avait failli l’engager au moment où il était encore entraîneur de la Fiorentina.
« Je l’avais suivi longtemps. À l’époque, il jouait pour les Espoirs français et j’étais entraîneur de la Fiorentina. J’avais alors dit à mon président : s’il vous plaît, engagez-le, il est l’un des meilleurs », a expliqué Ranieri dans le quotidien du soir Evening Standard.
« Henry est le Mohamed Ali du football, car il possède l’élégance et la vitesse. Il fait tout avec style et grâce », a ajouté Ranieri.
Simonet :
« Il n’y a pas d’affaire Anelka »
Le président de la Fédération française de football (FFF), Claude Simonet, a déclaré hier qu’il n’y avait « pas d’affaire Anelka » et qu’il avait donné « son avis » et non des « instructions » lorsqu’il avait publiquement plaidé pour le retour de l’attaquant en sélection.
« Il n’y a pas d’affaire Anelka, a expliqué M. Simonet au sortir du conseil d’administration de la Ligue professionnelle (LFP) à Paris. Je ne me suis pas transformé en sélectionneur. J’ai donné mon avis, et ce n’était qu’un avis, pas des instructions. »
« Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit sélectionné pour Belgique-France », a ajouté M. Simonet. Le sélectionneur de l’équipe de France avait affirmé la veille que l’attaquant de Manchester City, qui avait claqué la porte des Bleus en novembre 2002, n’était « pas sélectionnable... pour Belgique-France », match amical de préparation à l’Euro 2004, mercredi à Bruxelles. Santini avait également déploré que « le groupe France, pris dans la tourmente d’opinions contradictoires dont certaines peuvent surprendre, venant de son sein même, se trouve fragilisé ».
« À chaque fois qu’Anelka a été en sélection, il s’est bien mélangé avec le groupe, beaucoup l’aiment bien, avait déclaré M. Simonet la semaine passée. Personnellement, je le trouve gentil et courtois. J’ai lu qu’il aurait eu quelques débordements verbaux. Mais, comme je dis souvent, dans la vie, à défaut de pardon, laisse venir l’oubli. Quand j’ai parlé de lui, c’est parce que je pense toujours au futur, a précisé le président de la FFF. Imaginons que lorsque nous allons commencer à nous battre dans les qualifications du Mondial 2006 dans six mois, il y ait des blessés ou des malades. Il faut penser à toutes les possibilités. »
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