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Actualités - OPINION

HUMEUR Quand la musique détonne

Il est, dans la vie, nombre de petits riens sans conséquence s’ils sont considérés individuellement, mais qui, accumulés, peuvent rapidement vous gâcher une journée. Parmi les plus pernicieux, on trouve sans conteste la musique. Rassurez-vous, il ne s’agit point là de se lancer dans une violente diatribe contre cette «invention du malin» destinée à détourner les hommes et les femmes du droit chemin. Ce serait mal me connaître et mal connaître mon amour immodéré pour cet art. Non, la musique dont il est question ici est celle que nous subissons en permanence et contre notre gré. Explications: impossible d’aller chez le coiffeur ou d’entrer dans une boutique sans avoir les oreilles immédiatement agressées par un flot musical incontrôlé, alliant le plus souvent mauvais goût et grésillement persistant. Impossible de faire ses courses dans un centre commercial sans «profiter» ad nauseam de sonorités défraîchies des Gipsy King ou de crooners au play-back dévastateur. On a l’impression d’être dans un ascenseur qui n’en finit pas d’arriver à destination. Impossible de zapper sur les ondes hertziennes sans tomber sur un vidéo-clip aux arrangements douteux (mais bon, là, c’est une autre histoire). Alors, je dis: stop! «Ah ouais? Et comment tu t’y prends, petite maligne, pour faire arrêter la sono à gogo?» vous entends-je ronchonner les yeux rivés sur votre journal. C’est tout simple : en soignant le mal par le mal! Si trop d’informations tue l’information, logiquement, plus de musique doit permettre de tuer la (mauvaise) musique... Celle des autres, en fait. Une solution: sortir couverts… par le casque du discman (ou du i-pod et autres nouvelles inventions). Exit les Beatles à l’orgue de barbarie ou les pianotements d’un Richard Claydermann. On choisit méticuleusement son CD (ou son fichier mp3), on cale soigneusement les oreillettes et en un instant notre environnement s’apaise, tout n’est plus qu’ordre, calme et volupté… Sauf, bien entendu, pour les fans d’AC/DC! Maya GHANDOUR HERT
Il est, dans la vie, nombre de petits riens sans conséquence s’ils sont considérés individuellement, mais qui, accumulés, peuvent rapidement vous gâcher une journée. Parmi les plus pernicieux, on trouve sans conteste la musique.
Rassurez-vous, il ne s’agit point là de se lancer dans une violente diatribe contre cette «invention du malin» destinée à détourner les hommes et les femmes du droit chemin. Ce serait mal me connaître et mal connaître mon amour immodéré pour cet art.
Non, la musique dont il est question ici est celle que nous subissons en permanence et contre notre gré.
Explications: impossible d’aller chez le coiffeur ou d’entrer dans une boutique sans avoir les oreilles immédiatement agressées par un flot musical incontrôlé, alliant le plus souvent mauvais goût et grésillement...