Un mois après le camouflet reçu en championnat (3-0), Lyon retrouve Monaco ce soir en 8es de finale de la Coupe de France avec l’esprit revanchard. Voilà un mois (le 9 janvier), la rencontre au sommet de la 19e journée du championnat de France de Ligue 1 avait débouché sur un drôle de sentiment général.
Le champion de France en titre, Lyon, avait produit un jeu haut de gamme, mais le prétendant n° 1 à sa succession, Monaco, lui avait donné un cours de réalisme.
Peguy Luyindula résume : « Nous avons appris, qu’avec Monaco, dominer n’est pas gagner ! »
L’OL avait ainsi « offert » l’ouverture du score à son adversaire sur une passe en retrait mal assurée d’Anthony Réveillère, après que l’arbitre eut sifflé un hors-jeu imaginaire sur Éric Carrière qui filait au but.
Lyon aurait ainsi pu mener 1-0, mais le score était inverse la mi-temps et cela a tout changé.
« Il n’y a pas de revanche dans l’air, précise Edmilson. Nous, nous n’avons qu’une chose en tête, c’est gagner la Coupe de France. Mais si revanche il y a, c’est surtout contre nous-mêmes, précise le champion du monde. On s’en veut encore. »
Le défenseur brésilien a donc bien reçu le message que Jean-Michel Aulas n’a de cesse de répéter : « La Coupe de France, c’est l’un des objectifs du club ! »
Car l’ambitieux président lyonnais veut poursuivre la série entamée en 2001 par une Coupe de la Ligue, suivie de deux titres de champion en 2002 et 2003.
Ainsi les Gones mettent une application certaine dans cette épreuve et se sont gardés de sous-estimer leurs adversaires précédents, Aire-sur-la-Lys et Bourg-Péronnas. Que ce soit face au club du Nord qui évolue en PH (7e division) ou devant son voisin bressan, en position de relégable en National, les Lyonnais ont soigné la marque (4-0 puis 5-0).
Menaces
Et ce n’est pas un déplacement, même difficile, en principauté qui va atténuer cette envie de bien faire dans cette compétition qui les fuit depuis 31 ans.
Jean-Michel Aulas y tient : « Monaco ne nous avait pas réussi en championnat, se souvient-il. Mais je suis persuadé que dans ce contexte différent d’un match à élimination, nous allons faire quelque chose. »
« Ce sera autant une revanche qu’un objectif », lance alors le boss de l’OL à la veille de ce rendez-vous d’importance.
Monaco, qui se plaint de devoir jouer contre Lille samedi, tandis que Lyon aura un jour de récupération de plus, se rendant à Auxerre dimanche, a menacé d’aligner son équipe bis, comme en Coupe de la Ligue à Marseille à l’automne.
« Monaco parle beaucoup, ironise Jean-Michel Aulas. Qu’ils se concentrent sur leur jeu et je suis prêt à parier la paie de Deschamps contre la mienne que Monaco mettra son équipe première. »
Au-delà de ces paroles, l’OL entame à Monaco une mini-série qui peut avoir de lourdes conséquences : « C’est une semaine dangereuse », glisse Peguy Luyindula.
Car leur faux pas à domicile devant Guingamp (0-1) place les Lyonnais dans une situation délicate en championnat. Ils reculent d’un rang au profit d’Auxerre, qui sera leur hôte lors de la prochaine journée.
Le pire – deux défaites synonymes d’élimination en Coupe ce soir, et un au-revoir au titre dimanche –, le meilleur buteur de l’OL (10 buts) ne veut pas y songer : « Le groupe a déjà montré qu’il avait des ressources pour rebondir », lance Peguy Luyindula.
« Cette semaine peut être aussi celle de toutes les opportunités, corrige de son côté Paul le Guen. C’est une belle semaine avec de beaux matchs à jouer. La tâche est ardue mais pas insurmontable. »
Veuillez vous connecter pour visualiser les résultats Un mois après le camouflet reçu en championnat (3-0), Lyon retrouve Monaco ce soir en 8es de finale de la Coupe de France avec l’esprit revanchard. Voilà un mois (le 9 janvier), la rencontre au sommet de la 19e journée du championnat de France de Ligue 1 avait débouché sur un drôle de sentiment général.
Le champion de France en titre, Lyon, avait produit un jeu haut de gamme, mais le prétendant n° 1 à sa succession, Monaco, lui avait donné un cours de réalisme.
Peguy Luyindula résume : « Nous avons appris, qu’avec Monaco, dominer n’est pas gagner ! »
L’OL avait ainsi « offert » l’ouverture du score à son adversaire sur une passe en retrait mal assurée d’Anthony Réveillère, après que l’arbitre eut sifflé un hors-jeu imaginaire sur Éric Carrière qui filait au but.
Lyon aurait ainsi pu mener...