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Actualités - CHRONOLOGIE

Échange de prisonniers - Obeid : La fermeté a payé Israël espère récupérer la dépouille d’Élie Cohen

La question du retour en Israël de la dépouille d’Élie Cohen, espion israélien pendu à Damas en 1965, sera soulevée dans le cadre de la seconde phase de l’accord d’échange de prisonniers, de dépouilles et d’informations prévue entre Israël et le Hezbollah, a indiqué hier sa veuve à l’AFP. « Le chef du Mossad, Meïr Dagan, m’a assuré que le médiateur allemand soulèverait le sujet dans le cadre de la seconde phase de l’accord », a affirmé Nadia Cohen. Il y a quelques jours, cette femme de 68 ans avait lancé lors d’une conférence de presse une campagne publique pour le retour des restes de son époux, considéré en Israël comme un héros national. Né au sein de la communauté juive d’Alexandrie en 1924, Élie Cohen s’était installé en Israël en 1957, où il avait été recruté par le Mossad, les services secrets israéliens. En mission pour le Mossad, il parvint à infiltrer les cercles du pouvoir à Damas au début des années 1960. Démasqué, il fut jugé par une cour martiale, condamné à mort et pendu sur la place publique à Damas. Jusqu’à présent, les autorités syriennes se sont toujours refusées à restituer ses restes à Israël. À Beyrouth, le ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid, s’est rendu hier chez le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, pour évoquer le dossier de l’échange avec l’État hébreu. Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’entretien, M. Obeid a souligné qu’on ne pouvait espérer « recouvrer ses droits simplement en se plaignant et en lançant des appels ». « La fermeté, mêlée de raison et de résistance, a porté ses fruits », a-t-il ajouté, en allusion au succès de la première phase de l’échange. Pour le chef de la diplomatie, il est à présent nécessaire de « sauvegarder la solidarité entre les Libanais, la résistance et l’armée et entre le Liban et la Syrie, ainsi que le soutien iranien et arabe ». Dans le cadre de l’échange de prisonniers intervenu le 29 janvier, grâce à une médiation conduite par Ernst Uhrlau, le coordinateur des services secrets allemand, Israël a, rappelle-t-on, libéré 400 Palestiniens et 23 Libanais, dont deux responsables intégristes chiites, ainsi qu’une dizaine d’autres prisonniers arabes, dont des Syriens, et un islamiste allemand. En échange, le Hezbollah a remis les dépouilles de trois soldats et libéré un colonel de réserve israélien, enlevés en octobre 2000. La deuxième phase de l’échange doit porter sur la libération d’autres prisonniers, dont le doyen des détenus libanais en Israël, Samir Kantar, et la divulgation d’informations sur le sort de quatre diplomates iraniens disparus au Liban en 1982, en échange d’informations « substantielles » sur l’aviateur israélien Ron Arad, capturé en 1986 au Liban-Sud, et sur trois tankistes israéliens disparus lors de combats israélo-syriens dans la Békaa en 1982.
La question du retour en Israël de la dépouille d’Élie Cohen, espion israélien pendu à Damas en 1965, sera soulevée dans le cadre de la seconde phase de l’accord d’échange de prisonniers, de dépouilles et d’informations prévue entre Israël et le Hezbollah, a indiqué hier sa veuve à l’AFP.
« Le chef du Mossad, Meïr Dagan, m’a assuré que le médiateur allemand...