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La première du docteur Anigo

Porteur présumé d’un élixir de jouvence, le nouvel entraîneur de Marseille José Anigo fera son retour au stade Vélodrome, demain contre Lens, premier chausse-trappe dans la reconstruction sportive et mentale d’une équipe à la dérive. C’est peu dire qu’on prête à Anigo ces vertus de docteur-miracle : symbolisant les valeurs dites « guerrières » d’un club qu’il n’a jamais vraiment quitté, l’ancien responsable du centre de formation a été d’emblée adoubé par la direction du club, les joueurs et la presse. Ce Marseillais pur jus de 42 ans sait pourtant, pour l’avoir déjà vécu dans une carrière ininterrompue depuis... 1979, que le crédit n’est pas inépuisable. À l’OM moins qu’ailleurs. Une rechute contre Lens, une autre contre le Paris SG en Coupe de France le 24 janvier et il en serait fini de son image de redresseur de sort. Pour mémoire, en effet, l’OM traverse un tunnel de 10 défaites en 16 matchs, qui l’a fait plonger à la 6e place du classement (avec deux matchs en retard) à 15 points du sénateur monégasque. Alain Perrin a succombé mercredi à ce très mauvais scénario qui hypothèque les chances d’une nouvelle qualification en Ligue des champions, objectif pourtant vital, sportivement et financièrement. Pour sa première séance hier, l’ex-entraîneur éphémère (quatre matches en début de saison 2001-2002 avant d’être écarté par Bernard Tapie pour insoumission) a donc laissé la tactique au vestiaire, pour se concentrer sur le moral des troupes, flattant les uns et les autres, car « ce qui est bien fait doit être dit, et inversement ». « Ils ont besoin d’être encouragés, d’être aimés, surtout en ce moment. Je pense que le message est passé, que l’adhésion du groupe est déjà à 1 000 %. » Demain, c’est un vrai combat qui sera livré. Et si on obtient un bon résultat, tout repoussera ici : tel est le discours de la méthode Anigo. Les joueurs apprécient visiblement ces mots d’encouragement de professeur, que ne savait leur adresser un véritable enseignant de formation, Alain Perrin... « Il y a déjà plus de contact avec nous, il parle beaucoup, nous incite à marquer des buts », même à l’entraînement, observe Celestini, notant que « l’affect » n’était pas franchement le fort de Perrin. Y compris avec lui-même, que Perrin avait fait venir de Troyes. « José Anigo est un battant et on a envie de lui rendre cela par des matchs de guerrier », confirme Johnny Ecker. Le Vélodrome comprendrait d’autant plus mal que ses préférés ne passent pas aux travaux pratiques contre Lens. Erratique à souhait, comme en atteste la déroute subie à domicile contre Sochaux en Coupe de la Ligue mercredi (4-0), le club nordiste est privé d’une cohorte de joueurs disputant la Coupe d’Afrique des nations (CAN).
Porteur présumé d’un élixir de jouvence, le nouvel entraîneur de Marseille José Anigo fera son retour au stade Vélodrome, demain contre Lens, premier chausse-trappe dans la reconstruction sportive et mentale d’une équipe à la dérive.
C’est peu dire qu’on prête à Anigo ces vertus de docteur-miracle : symbolisant les valeurs dites « guerrières » d’un club qu’il n’a jamais vraiment quitté, l’ancien responsable du centre de formation a été d’emblée adoubé par la direction du club, les joueurs et la presse.
Ce Marseillais pur jus de 42 ans sait pourtant, pour l’avoir déjà vécu dans une carrière ininterrompue depuis... 1979, que le crédit n’est pas inépuisable. À l’OM moins qu’ailleurs. Une rechute contre Lens, une autre contre le Paris SG en Coupe de France le 24 janvier et il en serait...