SCANDALE PARMALAT
Les grandes banques
montrées du doigt par la justice
le 17 janvier 2004 à 00h00
L’attention est portée à nouveau sur le rôle des banques dans le krach Parmalat, alors que de grands établissements internationaux sont l’objet de « vérifications » et que le ministre italien de l’Économie lui-même montre du doigt le système bancaire.
Sept grands noms de la finance internationale sont l’objet en Italie de contrôles et recoupements, de la part de la police financière, la Guardia di Finanza, selon des sources liées à l’enquête, citées par l’agence Ansa.
Les établissements en question sont les américains Bank of America, Citigroup, JP Morgan, le suisse UBS, l’allemand Deutsche Bank, le néérlandais ABN Amro et l’espagnol Santander Central Hispano (SCH).
Aucun établissement italien n’apparaît dans cette liste, alors que, par exemple, le nom du numéro quatre bancaire du pays, Capitalia, a été mêlé à plusieurs reprises à l’affaire Parmalat.
L’ex-patron du géant agroalimentaire italien, Calisto Tanzi, a en effet accusé Capitalia et son président Cesare Geronzi de lui avoir forcé la main pour acheter à prix surévalué plusieurs sociétés.
Le nom de Citigroup, numéro un mondial des services financiers, est parallèlement apparu dans le mécanisme de double facturation mis en place au sein du groupe.
Des fausses factures étaient émises pour obtenir des crédits auprès d’une société de Citigroup.
Mais là aussi, la banque s’est déclarée victime et a déposé plainte contre Parmalat. Pourtant, les doutes subsistent, sinon sur la collusion du moins sur la passivité des établissements bancaires face au « système » frauduleux de Parmalat.
L’attention est portée à nouveau sur le rôle des banques dans le krach Parmalat, alors que de grands établissements internationaux sont l’objet de « vérifications » et que le ministre italien de l’Économie lui-même montre du doigt le système bancaire.
Sept grands noms de la finance internationale sont l’objet en Italie de contrôles et recoupements, de la part de la police financière, la Guardia di Finanza, selon des sources liées à l’enquête, citées par l’agence Ansa.
Les établissements en question sont les américains Bank of America, Citigroup, JP Morgan, le suisse UBS, l’allemand Deutsche Bank, le néérlandais ABN Amro et l’espagnol Santander Central Hispano (SCH).
Aucun établissement italien n’apparaît dans cette liste, alors que, par exemple, le nom du numéro quatre bancaire du pays,...
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