Communautés - Célébration du centenaire du sanctuaire de Notre-Dame du Liban, à Harissa Sfeir prône l’unité des Libanais dans l’épreuve

Pour le centenaire de la fondation du sanctuaire de Notre-Dame du Liban, à Harissa, le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a célébré hier une messe solennelle dans la basilique de la Vierge, à laquelle ont notamment assisté le député Émile Émile Lahoud, représentant le chef de l’État, le général Émile Lahoud, le député Nehmetallah Abinasr, délégué par le président de la Chambre Nabih Berry, et le ministre Marwan Hamadé, représentant le Premier ministre Rafic Hariri. Ont également assisté à l’office divin : le ministre Michel Samaha, le président Amine Gemayel, les députés Robert Ghanem, Nabil Boustani, Ghattas Khoury, Kabalan Issa el-Khoury, Nazem Khoury, Antoine Haddad, Abbas Hachem, Georges Najem, Pierre Gemayel, Salah Honein et Farid el-Khazen ; le nonce apostolique, Mgr Luigi Gatti, représentant le pape Jean-Paul II, les patriarches syrien-catholique, arménien-catholique et latin, NN.SS. Pierre VIII Abdel Ahad, Nercès Bedros XIX et Michel Sabbah. Dans son homélie, le cardinal Sfeir a notamment exposé les circonstances de la fondation de ce sanctuaire en 1904, à l’époque du patriarche Élias Hoayek. Puis, à la fin de la messe, il a transmis aux fidèles la bénédiction pontificale à l’occasion de la célébration du centenaire de la fondation de Notre-Dame de Harissa. Par ailleurs, Mgr Sfeir a célébré la messe dominicale traditionnelle à Bkerké, en présence notamment du député Henri Hélou. À la fin de son homélie, le patriarche maronite a souhaité qu’à l’aube de cette nouvelle année, « chacun soit conscient de ses responsabilités et qu’il tente de les assumer, malgré toutes les difficultés et tous les obstacles qu’il peut rencontrer ». Le cardinal Sfeir s’est félicité d’autre part du fait que les responsables officiels aient fait acte de présence à l’aéroport, le jour où les corps des victimes du crash de Cotonou sont arrivés à Beyrouth. « Les citoyens ont alors reconnu la pertinence de l’adage selon lequel l’épreuve et le malheur unissent », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Ils espèrent aussi que la tragédie économique et politique que vit la nation tout entière unira effectivement les Libanais de toutes les catégories. » Enfin, le patriarche maronite a déploré le crash de l’avion égyptien en provenance de Charm el-Cheikh, affirmant à ce sujet : « C’est là une nouvelle preuve du fait que le monde vit aujourd’hui dans la peur parce qu’il est loin de Dieu. » Après l’office, le cardinal Sfeir a reçu le député Henri Hélou, M. Naji Boustani, ainsi qu’une délégation du parti Baas venue lui présenter ses vœux à l’occasion des fêtes de fin d’année.