M. Hariri est arrivé dans l’après-midi hier, au palais de l’Élysée, en compagnie de l’ambassadrice du Liban à Paris, Sylvie Fadlallah, et de son conseiller pour les affaires européennes, Bassil Yared. Il a eu un entretien d’un peu moins de deux heures avec le président Chirac, au terme duquel M. Hariri a indiqué qu’à part Paris II et les mesures qui doivent encore être appliquées dans ce cadre, la discussion a porté sur la situation en Irak et dans les Territoires palestiniens, ainsi que sur les résultats de l’entretien du président français avec son homologue américain, George Bush, à New York.
M. Hariri a fait remarquer que les Français sont conscients de la gravité de la situation en Irak, et qu’ils collaborent avec les Américains en vue de l’adoption d’une résolution internationale concernant ce pays, même s’ils ne sont pas très optimistes quant à l’évolution de la situation dans la région.
En réponse à une question, il a affirmé qu’il a n’a pas évoqué avec M. Chirac la visite du patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, à Paris, soulignant qu’il ne compte pas rencontrer le prélat dans la capitale parisienne et qu’il s’est seulement entretenu avec lui au téléphone.
M. Hariri n’a pas voulu commenter les propos du patriarche concernant l’amendement de la Constitution en vue d’une prorogation du mandat présidentiel.
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