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Attentat contre un hôtel abritant une équipe de la NBC à Bagdad, Hachimi succombe à ses blessures Annan ordonne un retrait partiel du personnel de l’Onu (photo)

Le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan a ordonné hier à New York le retrait d’une partie du personnel de l’Onu déployé en Irak, alors qu’à Bagdad, Akila al-Hachimi, membre du Conseil de gouvernement transitoire irakien, blessée lors d’un attentat, a succombé à ses blessures. « Ce n’est pas une évacuation, juste une nouvelle diminution » des effectifs, « un redéploiement temporaire du personnel international de l’Onu », a fait valoir le porte-parole de l’Onu lors d’une conférence de presse. De 600 avant l’attentat contre le siège de l’Onu qui le 19 août a coûté la vie à 22 personnes, dont son représentant spécial Sergio Vieira de Mello, le nombre d’expatriés des Nations unies en Irak est tombé à moins d’une centaine d’expatriés. Un peu plus de 4 000 Irakiens travaillent pour l’organisation.
Un deuxième attentat à la voiture piégée a coûté la vie lundi dernier à un garde irakien assurant la sécurité devant le quartier général de l’Onu.
L’Onu a indiqué que ses fonctionnaires qui quitteront l’Irak se rendront à Amman.
Le retrait onusien constitue un camouflet pour les États-Unis qui assurent que la situation en Irak s’améliore et qui veulent que les Nations unies et la communauté internationale jouent, sous leur contrôle, un rôle plus important dans le pays. En effet, le porte-parole de la Maison-Blanche Scott McClellan a déclaré que les États-Unis veulent que les Nations unies continuent de jouer un rôle vital en Irak. « Le secrétaire général Annan a dit que l’Onu entendait continuer de remplir son rôle en Irak, et nous voulons qu’elle continue de jouer un rôle vital en Irak », a déclaré M. McClellan lors d’un point de presse. « Nous comprenons tout à fait le chagrin des familles de membres de l’Onu après l’attentat contre le siège des Nations unies et le besoin d’assurer la sécurité du personnel des Nations unies en Irak », a-t-il ajouté. Interrogé sur le point de savoir si cette décision pouvait être interprétée comme un signe que les Nations unies allaient se désengager d’Irak si leur sécurité ne pouvait être assurée, Scott McClellan a répondu : « Elles se penchent sur la question et veulent y remédier. Nous comprenons leur décision et la coalition va continuer de travailler avec elles pour trouver une solution ». Par ailleurs, Akila al-Hachimi, blessée samedi à Bagdad dans un attentat, est décédée jeudi matin. Le Conseil de gouvernement a décrété un deuil national de trois jours.
Ex-membre du parti Baas, puis nommée au Conseil de gouvernement mis en place sous la houlette des Américains, Mme Hachimi avait été blessée par plusieurs balles le 20 septembre par des hommes armés qui avaient tiré sur son escorte à Bagdad.
Une bombe a par ailleurs explosé hier matin à Bagdad devant un hôtel abritant une équipe de la télévision américaine NBC, tuant un employé et blessant deux personnes dont un journaliste étranger.
Sept soldats américains ont par la suite été blessés, dont trois grièvement, lorsque leur convoi pris dans une embuscade a été attaqué aux grenades et aux armes légères à Mossoul.
Le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan a ordonné hier à New York le retrait d’une partie du personnel de l’Onu déployé en Irak, alors qu’à Bagdad, Akila al-Hachimi, membre du Conseil de gouvernement transitoire irakien, blessée lors d’un attentat, a succombé à ses blessures. « Ce n’est pas une évacuation, juste une nouvelle diminution » des effectifs, « un...