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CÉRÉMONIE RELIGIEUSE Les obsèques de Mary Azoury Yazbeck (photo)

Les obsèques de Mary Nouhad Azoury, veuve de l’ambassadeur Antoine Chukri Yazbeck et responsable du département politique à La Revue du Liban, ont eu lieu hier en l’église Notre-Dame des Dons, à Achrafieh, en présence du conseiller de la presse à la présidence, Rafic Chélala, du directeur général à la Chambre, Abdallah Mouawad, et du journaliste Mohammed al-Sammak, représentant respectivement le chef de l’État, le président de la Chambre et le Premier ministre. Ont également assisté aux obsèques les présidents des Ordres de la presse et des journalistes, Mohammed Baalbacki et Melhem Karam, ainsi que de nombreuses personnalités. L’absoute a été donnée par l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, qui dans son mot a insisté sur l’humanisme de la défunte, rappelant qu’au cours des quarante années de sa carrière « elle n’a pas hésité à servir une vérité à laquelle elle croyait et un pays auquel elle était attachée jusqu’au dernier souffle ». « Elle a su interviewer les responsables en Asie, en Afrique et en Europe, les incitant à servir l’humanité, a-t-il ajouté. Mary Azoury Yazbeck était persuadée que le combat de l’humanité appartenait à tout un chacun. » De son côté, M. Chélala, qui a déposé sur le cercueil de la défunte à titre posthume les insignes d’officier de l’Ordre du Cèdre, au nom du président Lahoud, a déclaré : « Mary Azoury Yazbeck a choisi la langue de Voltaire car elle considérait que la francophonie est un espace de pensée à travers lequel elle confirme que la presse au Liban a toujours donné et donnera une belle image du pays comme lieu de dialogue entre les civilisations. » Et de conclure en rendant hommage aux qualités humaines et professionnelles de Mary Azoury Yazbeck, qui a su rester humble tout au long de sa vie. Exprimant son admiration et son amitié à la défunte, M. Karam, qui a pris la parole en dernier, a raconté comment Mary Yazbeck l’a convaincu de se porter acquéreur de La Revue du Liban auprès de Ibrahim Makhlouf, alors qu’il ne possédait même pas une partie de la somme demandée. « Je dévoile aujourd’hui ce secret, car Mary Azoury Yazbeck est éternelle, a-t-il souligné. Elle appartient à ceux qui ont écrit pour le Liban et pour la francophonie. »
Les obsèques de Mary Nouhad Azoury, veuve de l’ambassadeur Antoine Chukri Yazbeck et responsable du département politique à La Revue du Liban, ont eu lieu hier en l’église Notre-Dame des Dons, à Achrafieh, en présence du conseiller de la presse à la présidence, Rafic Chélala, du directeur général à la Chambre, Abdallah Mouawad, et du journaliste Mohammed al-Sammak,...