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Hariri : Les positions de la France et du Liban sont « tout à fait identiques »

Le président français, Jacques Chirac, a reçu hier, au palais de l’Élysée, le Premier ministre, Rafic Hariri, avec lequel il a évoqué le dossier irakien, la situation dans les territoires palestiniens, ainsi que les relations bilatérales. Interrogé sur le point de savoir si les tensions franco-américaines pourraient avoir des répercussions négatives sur les relations entre Beyrouth et Washington, sur le soutien US et sur Paris II, le n° 3 de l’État a affirmé que Jacques Chirac « estime qu’il n’y a pas de tensions » entre Paris et Washington, « mais des points de vue divergents quant au règlement d’un problème » sur lequel tout le monde est d’accord. À savoir « la nécessité d’enlever à l’Irak ses armes de destruction massive, et par des moyens pacifiques », a précisé le Premier ministre. Assurant que les positions de la France et du Liban étaient « tout à fait identiques ». Concernant d’éventuelles répercussions sur la situation économique et sécuritaire au Liban, Rafic Hariri a assuré que Beyrouth était concerné en premier chef par la situation en Irak, « parce que c’est un pays arabe ». « Nous souhaitons que tout soit réglé par les voies diplomatiques, mais en cas de guerre, le Liban aurait pris toutes les mesures préventives nécessaires ». Interrogé ensuite pour savoir s’il appréhendait des agressions militaires israéliennes contre le Liban, il a souligné que « ce ne sont pas les prétextes qui manquent » à l’État hébreu, qui « essaie sans arrêt ». Ajoutant que le Liban « est un petit pays, aux moyens modestes, à l’influence limitée ; mais, dans le cadre de nos moyens, nous faisons le nécessaire pour éviter une guerre ». Enfin, Rafic Hariri a souligné que Jacques Chirac « travaille toujours pour qu’il n’y ait pas la guerre. Personne ne veut la guerre, même les Américains disent maintenant qu’ils ne veulent pas la guerre, mais qu’ils veulent désarmer l’Irak », a-t-il dit, observant que la France « est en contact avec tout le monde, avec les pays arabes, et surtout avec la Syrie ».
Le président français, Jacques Chirac, a reçu hier, au palais de l’Élysée, le Premier ministre, Rafic Hariri, avec lequel il a évoqué le dossier irakien, la situation dans les territoires palestiniens, ainsi que les relations bilatérales. Interrogé sur le point de savoir si les tensions franco-américaines pourraient avoir des répercussions négatives sur les relations...