Partis Pakradouni inaugure le nouveau régional Kataëb de Baabda

Le chef des Kataëb a inauguré samedi le nouveau régional de Baabda qui a été transféré de Hazmié à l’ancienne permanence du parti, à Furn el-Chebbak. La cérémonie s’est déroulée en présence du secrétaire général, Ibrahim Richa, de Mme Lilly Georges Saadé, de l’ancien député Pierre Daccache, de l’ancien mohafez de la Békaa, Milad Kareh, du président du conseil municipal de Furn el-Chebbak, Raymond Semaan, du général Maroun Abou Diwan, des moukhtars de la région et de plusieurs cadres du parti. Dans un discours de circonstance, M. Pakradouni a exprimé sa détermination à faire des Kataëb un parti modèle. « Les Kataëb sont déjà un parti modèle à l’échelle nationale car, avec mon élection à la tête du parti, ils ont prouvé qu’ils ont su faire prévaloir la compétence sur l’héritage familial. Le parti n’est pas l’apanage d’une famille ou celui d’une communauté. Bien au contraire, il appartient à toutes les familles et à toutes les communautés, et n’importe lequel de ses membres peut devenir Karim Pakradouni. Il peut commencer de rien et arriver à tout, contrairement à d’autres qui ont commencé avec tout et n’ont abouti à rien », a-t-il déclaré dans une allusion à peine voilée à l’ancien chef de l’État, Amine Gemayel. « N’oubliez pas que votre parti défend deux causes : la cause nationale et la cause sociale. Il a défendu la cause nationale par une bataille pour l’indépendance en 1943 et par la résistance contre l’implantation en 1975. Nous sommes aujourd’hui un mouvement de réforme et de redressement pour bâtir un État fort, juste et propre. Réforme des institutions étatiques et redressement du déséquilibre de la représentation chrétienne au sein des institutions », a ajouté M. Pakradouni. En conclusion, il a invité les membres du parti à défendre ce qu’il a appelé les deux « trinités » Kataëb : « La trinité nationale représentée par la présidence de la République, l’armée et la justice, et la trinité sociale représentée par l’instruction, l’assurance-maladie et l’assurance-vieillesse. »